Avant de participer à la téléréalité, Alex-Anne Aubé-Kubel avait environ 3000 abonnés sur Instagram. En travaillant comme patineuse artistique sur des bateaux de croisière, elle se servait de la plateforme pour rester en contact avec son entourage. À sa sortie d’Occupation Double (OD), elle comptait plus de 50 000 abonnés et le nombre n’arrêtait pas de grimper. Aujourd’hui, elle en a 147 000. En faisant l’émission, elle était automatiquement inscrite dans la banque d’influenceurs de la branche des Productions J qui s’occupe du marketing d’influence.
« Je pourrais même dire que j’ai fait une dépression en sortant d’OD. Il y avait beaucoup de choses : la pandémie, vivre tout ça devant le monde. Tu ne sais pas trop c’est quoi l’ampleur et quand tu y penses, c’est plus que le nombre de bancs au Centre Bell. Tu comptes et tu te dis «c’est le Centre Bell rempli qui a vu cette story-là.» Si tu fais une erreur, et j’en ai fait, c’est tout ce monde qui la voit », explique-t-elle.
La Soreloise se mettait beaucoup de pression pour que tout soit parfait.
« S’il n’y avait pas eu la pandémie, j’aurais mis ça de côté et je serais repartie faire des spectacles. Mais là, ça m’a forcée à travailler là-dessus et je suis reconnaissante aujourd’hui parce que c’est bien beau être athlète professionnelle, mais ça prend autre chose. »
Sa sœur, qui est adolescente et qui utilise régulièrement les réseaux sociaux, l’a guidée. Les messages positifs qu’elle a reçus d’abonnées qui ont poursuivi le patin grâce à elle et la page fan créée par la jeune Clarisse qui la soutient peu importe ses projets l’ont aussi aidée.
Deux ans plus tard, elle peut maintenant dire qu’elle apprécie son travail.
Trouver sa place
Dans ce milieu, Alex-Anne Aubé-Kubel confie qu’il est important de déterminer le type de contenu que l’on souhaite partager et à qui l’on s’adresse. Dorénavant, elle se positionne dans le volet bien-être, sport et naturel.
« Avant, j’aurais tout accepté parce que je ne savais pas. Ça te fait perdre un peu de valeur. Maintenant j’accepte juste des collaborations avec des compagnies qui me rejoignent. […] Avant, j’acceptais quand même des choses qui n’allaient pas avec ma personnalité parce que j’avais moins de contrats et il faut survivre. C’est quand même une job et il faut que je paie mes affaires. Mais maintenant, je peux refuser des contrats », avance-t-elle.
Même si la créatrice de contenu est représentée par une agence, elle contacte parfois des entreprises qu’elle apprécie pour des collaborations. Elle peut réaliser entre deux et quatre collaborations par mois et n’en publie jamais deux de suite afin d’alterner avec son contenu personnel.
Pendant la pandémie, elle avait commencé des études en communications, qu’elle a mises de côté pour apprendre directement sur le terrain. Elle souhaite aider à démystifier ce métier.
« Le futur, c’est nos jeunes et ils sont sur les réseaux, avance-t-elle. Il faut quand même prendre ce travail au sérieux parce que je pense que c’est la voie du futur pour ce qui est du marketing. »
Alex-Anne Aubé Kubel est également active sur YouTube et TikTok. Elle utilise YouTube pour créer de plus longues vidéos dans lesquelles elle aborde des sujets qui la passionnent.
Dans les prochains mois, plusieurs projets l’attendent. Elle souhaiterait pouvoir produire son propre spectacle de patinage artistique et songe peut-être à reprendre des contrats sur des bateaux.