Ce sont deux papas et deux filles âgées entre 12 et 15 ans qui ont participé à cette activité qui avait pour objectif de créer des souvenirs inoubliables et d’enrichir la relation père-fille des participants.
Accompagnés de moniteurs, ils ont descendu la rivière Richelieu en cinq jours.
Le périple de 120 km a débuté à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix pour se terminer à Sorel-Tracy.
Les duos ont pu s’arrêter à quelques endroits pour faire le plein d’énergie comme à Saint-Jean-sur-Richelieu, à Otterburn Park, au Camping Terrasse St-Marc à Saint-Marc-sur-Richelieu et au Camping Domaine de la paix à Saint-Ours.
Quelques défis à surmonter
Lors de la randonnée, l’équipe a rencontré quelques défis. Les trois premiers jours, elle a dû ramer 30 km par jour. Aussi, l’étape aux écluses le long du Canal-de-Chambly fut difficile puisque les participants ont dû transporter tout leur matériel sur 500 mètres.
Lors de la troisième nuit, des orages se préparaient. Le véhicule qui transportait la nourriture a réalisé un premier transport avec les filles, l’animatrice et les bagages pour les amener à Otterburn Park au Camp de Grandpré. Le groupe a pu décharger le véhicule avant que l’orage éclate. Un second voyage a permis de transporter les pères et l’autre animateur de Chambly à Otterburn Park également.
Bien que la Colonie des Grèves soit heureuse de cette première édition, l’organisation avoue qu’elle aurait souhaité qu’il y ait davantage de participants. Mais, malgré tout, l’activité sera de retour dans le futur.
Cette randonnée a été possible grâce à la bourse d’initiatives en entrepreneuriat collectif (BIEC), le centre de plein air l’Estacade, le Camp de Grandpré, Kiroule et les scouts de la Montérégie.