Domianick est composé d’Anick Richard et Dominique Bélisle, deux photographes amateurs de Longueuil. Étant le frère d’une employée du Biophare, M. Bélisle connaît bien le musée. Il a visité dans le passé l’exposition de photographies de Marc Ross, qu’il a appréciée. Sa conjointe et lui ont donc souhaité présenter leur propre projet à la directrice du Biophare, Anne-Marie Dulude. Après avoir vu la qualité de leurs photographies, elle a tout de suite dit oui.
Le défi lancé était de prendre des photos à chacune des saisons. « Je trouve que c’est ça qui rythme nos vies. On voit arriver les bernaches, puis les oies au printemps. Ils [Anick et Dominique] parlent beaucoup de la saisonnalité, des modifications de l’environnement », souligne la directrice.
Le couple s’est promené dans la région et la Baie Lavallière pour réaliser ces clichés. Ensuite, avec Mme Dulude, ils ont composé la scénographie de l’exposition. Au final, 42 photos et quatre vidéos ont été sélectionnées. L’exposition a été divisée, de façon fluide, en quatre sections pour représenter les quatre saisons.
Les photographies sont imprimées sur un vinyle et collées sur un panneau d’aluminium. Ce choix d’accrochage permet de donner toute la place aux images. Les visiteurs peuvent observer des photos d’animaux, de paysages ou d’éléments très précis comme du bois travaillé par l’eau ou du lichen vu de très près. Une vidéo par saison permet de s’imprégner encore plus de la nature grâce aux sons.
Bien que l’exposition soit relativement simple, Anne-Marie Dulude sait qu’elle plaira grandement au public. « Au fur et à mesure que ça grandissait, je me disais que ça valait la peine de la garder même l’été prochain », ajoute-t-elle.
La directrice a été charmée par le projet, entre autres parce que les photographes partagent les mêmes valeurs que le Biophare. « On a un impact sur le milieu naturel même quand on veut seulement l’observer. Mais il faut essayer de le réduire et d’être le plus discret possible. […] C’est leur intention et c’est comme ça qu’ils vivent leur passion, de se promener en nature et de faire de la photographie », assure-t-elle.
Décliner l’exposition
Tout l’hiver, des élèves, majoritairement de cinquième et sixième année, participeront à un atelier d’animation en lien avec l’exposition. Des jeux d’observation seront réalisés et chaque élève créera une œuvre qui sera exposée au parc Regard-sur-le-Fleuve.
Cette année, Anne-Marie Dulude souhaite pousser le volet créatif encore plus loin.
« C’est le festival des couleurs ici, lance-t-elle. On va faire un vrai atelier de peinture. On va montrer aux enfants les dégradés, pour qu’ils s’amusent à faire des mélanges, des nuances. »
La directrice précise même que des ateliers de peinture pour d’autres groupes d’âge pourraient être donnés. « Cette exposition va permettre l’exploration des couleurs, de la nature, des formes. Je vois énormément de possibilités », avance-t-elle.
L’exposition est aussi une belle carte de visite pour inviter les gens à découvrir davantage la région. Le Biophare suggère souvent à ses visiteurs différents endroits comme la Maison du marais pour observer la nature.
L’exposition peut être visitée du mardi au vendredi, de 10 h à 17 h et le samedi et dimanche, de 13 h à 17 h. Les tarifs sont de 7,50 $ par adulte, 6,50 $ par aîné et 3,50 $ par enfant ou étudiant.