Les années se suivent et se ressemblent pour Anthony Vandal, qui avait aussi été sacré recrue offensive de l’année en 2018. Il a donc récolté des honneurs tous les ans puisque la saison 2020 a été annulée en raison de la COVID. « C’est une belle année pour moi, reconnaît-il. C’était important de bien performer, surtout que c’était mon année de repêchage. »

Le Vert & Or a terminé sa campagne 2021 avec une fiche de trois victoires et cinq défaites. Selon le jeune homme de 23 ans, la ligne à l’attaque, dont il fait partie, aurait pu en donner plus.

« On aurait pu se lever un peu plus, surtout pour le jeu au sol. Par la passe, ç’a quand même bien été, mais on n’a pas assez bien fait pour créer des brèches pour notre porteur de ballon. Je suis critique envers mon unité, mais c’est ce que je pense. On avait beaucoup de jeunes partout dans l’équipe et sur la ligne aussi », analyse le colosse de 6’4’’ et 290 livres, qui est un des quatre capitaines de l’équipe, mais le seul à l’attaque.

Capable du meilleur comme du pire

Après avoir entamé la saison avec deux défaites – 26-9 contre les Carabins de l’Université de Montréal et 21-18 contre les Redbirds de l’Université McGill –, le Vert & Or a causé toute une surprise lors de la troisième semaine d’activités en défaisant, pour la première fois de son histoire, le Rouge et Or de l’Université Laval par la marque de 23-17, à Sherbrooke.

« On a montré à tout le monde, ce jour-là, qu’on est capables de rivaliser avec ces équipes quand on joue à notre niveau. À cause de la COVID, on avait beaucoup de recrues dans notre alignement en offensive, il a donc fallu s’ajuster dans les premiers matchs. Contre Laval, ç’a créé tout un choc dans la planète foot, surtout que les Carabins ont été battus la veille par Concordia », indique Anthony Vandal.

L’équipe sherbrookoise avait conclu sa saison régulière avec deux victoires en trois matchs. C’est donc avec confiance qu’elle se rendait à Montréal pour affronter les Carabins en demi-finale des séries, le 6 novembre dernier. Malheureusement pour Anthony et sa formation, le Vert & Or a dû s’avouer vaincu par le pointage de 31-3.

« Notre culture d’équipe est très forte, on croit tout le temps en nos chances. On était confiants en arrivant là-bas, mais ce n’est pas allé de notre côté. On n’est pas loin d’être à ce niveau, ce sont les détails qui nous séparent de ces équipes », croit le Sorelois.

Dans la LCF dès l’an prochain?

Maintenant que sa quatrième année universitaire est derrière lui, Anthony Vandal croit qu’il recevra une invitation à participer au combine d’avant-repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF).

« Je ne veux pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais je suis confiant que les invitations vont arriver. Dès lundi [le 15 novembre], je rencontre le préparateur physique pour créer un plan d’entraînement. Je veux repartir la machine afin d’être prêt pour les tests physiques et impressionner les recruteurs. C’est l’objectif depuis le jour 1 de jouer dans la LCF et je veux me donner toutes les chances d’y arriver », insiste-t-il.

Grâce à ses belles performances dans les dernières années, Anthony Vandal pourrait donc évoluer pour une formation professionnelle dès la saison 2022. Si cet objectif n’est pas atteint, il reviendra pour une cinquième et dernière année avec le Vert & Or.

Le Sorelois termine présentement son baccalauréat en Administration – profil gestion des ressources humaines. Il veut entamer sous peu une maîtrise en gestion de la santé et de la sécurité au travail ainsi que des cours de gestion pour devenir consultant en santé et sécurité auprès d’entreprises.