L’épicerie, qui se retrouvera dans les nouveaux locaux de l’organisme sur la route Marie-Victorin près de Saint-Joseph-de-Sorel, sera accessible à tous bien qu’elle vise particulièrement à soulager l’insécurité alimentaire des personnes en situation de vulnérabilité.
« Je me dis qu’il y a plein de vies brisées qui sont ici et qui ont juste besoin d’avoir un encouragement, une tape dans le dos, afin de les amener vers une réinsertion sociale. C’est le travail qu’on fait pour redynamiser ce quartier et donner le goût aux gens de participer à la vie sociale », explique le directeur général du G.E.S.T, Gil-Émil Laflamme.
Une douzaine d’emplois pourraient être créés.
Pour le G.E.S.T, il est important qu’il n’y ait aucune stigmatisation. Pour les gens fragilisés, les évaluations confidentielles de la situation financière se poursuivront. Lorsque les clients se présenteront à la caisse, ceux qui sont admissibles verront leur facture réduite, parfois jusqu’à 50 %.
L’organisme souhaiterait accueillir des intervenants, une diététicienne et du personnel de l’Association Coopérative d’Économie Familiale (ACEF), qui supporte les gens avec la réalisation d’un budget. « On veut vraiment mettre en place quelque chose pour responsabiliser et donner aux gens le plein pouvoir sur leur vie », souligne M. Laflamme.
La cuisine sera aussi aménagée pour la transformation des aliments.
Le directeur lève son chapeau au conseil d’administration pour son engagement dans le projet. M. Laflamme rappelle également qu’il est possible de soutenir le G.E.S.T. en donnant des denrées ou de l’argent toute l’année.