Le directeur général de la Société d’Agriculture de Richelieu, Marco Lavallée, est heureux de pouvoir tenir l’édition 2022.
La programmation officielle sera dévoilée le 28 avril, mais déjà, M. Lavallée assure que les incontournables comme les animaux de la ferme, les manèges de Beauce Carnaval, le jugement d’animaux, les compétitions équestres et les spectacles seront de retour.
Parmi les spectacles d’envergure, Guylaine Tanguay sera de passage sur la grande scène Sorel-Tracy Nissan.
L’aménagement du site sera revu. Des discussions sont encore en cours pour accueillir certaines nouveautés.
La tarification sera la même que pour l’édition de 2019. « Il n’y a pas d’augmentation pour aider la population. Quand les gens viennent nous visiter avec plusieurs enfants, même si ce n’est pas cher, en famille, ça devient dispendieux. On veut s’assurer que les gens puissent en profiter le plus possible », note M. Lavallée. Entre autres, un forfait à 25 $ pour la semaine sera offert.
Comme la majorité des activités se dérouleront à l’extérieur, le directeur général est confiant que la pandémie ne viendra pas gâcher la fête. Il s’attend à une semaine achalandée.
« On est dans les premiers événements parce qu’on est une expo de printemps. Quand les gens vont sortir, ça va venir en grand nombre festoyer et s’amuser, ça c’est sûr. On le sent, il y a comme une énergie, les gens veulent bouger, faire quelque chose », constate-t-il.
Des nouveautés côté équestre
Au niveau des compétitions équestres se déroulant de mai à septembre, le gymkhana, qui est très populaire partout au Québec, sera encore plus mis de l’avant. Il s’agit d’une discipline d’équitation western qui comporte plusieurs épreuves chronométrées devant être exécutées selon un patron précis. Une des épreuves est la course de barils. Lorsqu’une compétition se tient, les estrades pouvant accueillir jusqu’à 700 personnes sont pleines.
« Ça attire plus de spectateurs. Je pense que la population soreloise risque d’être un peu plus intéressée par ce type de discipline. On s’est enlignés un peu plus là-dessus, tout en conservant les autres disciplines. On est dans les compétitions équestres depuis 1994. C’est notre défi, il faut suivre le marché et les tendances », souligne M. Lavallée.
Cette année, sur 21 fins de semaine disponibles, seulement deux ne sont pas occupées par des compétitions. Il y aura 14 compétitions de gymkhana (dont une pendant l’Expo), quatre compétitions en performance (reining) et une compétition d’attelage.
Marco Lavallée affirme que les compétitions permettent des retombées économiques intéressantes. Une étude réalisée par le passé pour la Société statuait que chaque cavalier de passage dépensait en moyenne 1200 $ dans la région pour lui et ses proches.
Par saison, au-dessus de 5000 chevaux sont accueillis. Cette année, M. Lavallée s’attend à accueillir de 500 à 1000 chevaux supplémentaires.