Le Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent (CPBSL) a salué récemment la prise de position de l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent qui appuie les demandes faites au gouvernement canadien par les différentes communautés concernées en lien avec le rétablissement du financement des infrastructures riveraines le long de la voie maritime du Saint-Laurent.
Cette coalition de maires américains et canadiens, qui regroupe plus de 125 villes et municipalités riveraines, se joint à tous ceux qui, comme plusieurs maires et députés de la Montérégie, plaident pour l’adoption par le gouvernement de mesures proactives pour protéger les berges.
L’une des mesures urgentes, selon le Comité, est de rétablir la prise en charge de l’entretien des berges par le gouvernement fédéral, alors que ce dernier l’a abandonné en 1997.
Cet aspect, combiné à l’augmentation de la circulation maritime et à la taille des navires qui circulent avec une réduction volontaire de limite de vitesse, ont entraîné de graves problèmes d’érosion le long de la voie maritime, en plus de la destruction d’habitats pour la flore et la faune, avance la présidente du Comité, Micheline Lagarde. Elle ajoute que plusieurs citoyens constatent le tout avec beaucoup d’inquiétude et continuent de faire des démarches pour être entendus.
Le Comité est heureux que l’Alliance réclame que le gouvernement agisse rapidement. Celui-ci est composé de citoyens qui souhaitent mobiliser les intervenants concernés pour améliorer et protéger les rives du fleuve, plus particulièrement dans le corridor de Varennes, Verchères et Contrecœur.