Dans le cadre du deuxième gala de l’organisation Samourai MMA, Mathieu Langlais devait faire face à l’Ontarien Mirza Hopovac.
Même si son dernier combat – une défaite face à Alex Beaulé en décembre 2018 au Centre Bell – peut sembler loin, le combattant de 30 ans n’a jamais cessé de s’entraîner. Avant de se blesser, le Sorelois nous a accordé une entrevue.
« C’est certain que la pandémie n’a pas aidé. Tous les sports ont été mis sur pause, surtout les sports de combat. Il y a aussi eu la disparition de l’organisation TKO MMA. Mais je ne me sens pas rouillé du tout parce que je n’ai pas arrêté l’entraînement. Dès que les restrictions diminuaient, je retournais dans le gym et je suis très en forme », assure-t-il.
Mathieu Langlais se disait confiant de retrouver le chemin de la victoire, lui qui n’a remporté qu’un seul de ses quatre combats depuis ses débuts professionnels en arts martiaux mixtes en juin 2015. « La plupart de ces combats, je faisais d’excellentes performances, mais une erreur m’a coûté la victoire. Je menais dans au moins deux de mes trois défaites, mais à trop vouloir, on finit par tout perdre. J’ai appris de ça », remarque-t-il.
S’ajuster à l’adversaire
« J’ai beaucoup développé mon fight IQ. Les combattants sont tellement intelligents maintenant, on n’en voit plus des gros durs qui cognent partout. C’est vraiment comme une partie d’échecs, il y a une multitude de choses à prendre en considération. J’ai vraiment travaillé fort en gym là-dessus et plus j’y travaille, plus je comprends des choses », analyse-t-il.
Son adversaire du 6 mai, Mirza Hopovac, devait effectuer ses débuts professionnels en arts martiaux mixtes. Dans une entrevue à MMA Talk le 19 avril dernier, il affirmait avoir une fiche de 9-1 chez les amateurs avec plusieurs KO dans les 30 premières secondes d’un duel. Selon Mathieu Langlais, il est un spécialiste du kickboxing et du Muy Thaï « qui aime terminer ses combats rapidement ».
« De mon côté, je veux y aller de façon stratégique, avertissait le Sorelois, avant de se blesser. Ça ne me donne rien d’échanger coup pour coup ou de me garrocher dans une guerre. Le but, c’est toujours de manger le moins de coups et d’en donner le plus possible. »
C’est pourquoi il compte s’ajuster à son adversaire en cours de route. « Si la boxe fonctionne, je vais boxer. Si ça fonctionne mieux au sol, je vais l’amener au sol. Je vais y aller en fonction de ce qu’il va me donner. Je suis très confiant et j’ai surtout hâte », a conclu Mathieu Langlais.