Catherine Marcil qui était auparavant derrière la boutique La P’tite Shop à Sorel-Tracy, a récemment démarré son nouveau projet la Friperie l’armoire rose au 68, rue George. Catherine Doyon est propriétaire de la friperie, boutique et salon de thé La Grande Ourse au 52, rue Augusta. Les deux femmes ont découvert les friperies il y a plusieurs années et en ont fréquenté entre autres à Montréal.
À la Friperie l’armoire rose, Mme Marcil se concentre sur les vêtements de seconde main. En parallèle, elle continue de revaloriser des meubles. Les femmes appréciant les vêtements de style bohème trouveront leur compte à sa boutique. Celles cherchant des vêtements plus simples pour le travail ou une soirée chic aussi. Pour l’instant, la propriétaire tient des vêtements pour femmes allant de XS à 4XL, quelques sacs à main et des chaussures.
Pour Catherine Doyon à La Grande Ourse, il était important de mettre de l’avant l’aspect communauté alors que l’endroit est aussi un centre de dons pour les familles dans le besoin. « Je trouvais qu’il y avait un besoin criant et j’ai toujours aimé la mode, donc c’était lié », explique Mme Doyon.
Côté friperie, elle offre majoritairement des vêtements pour femmes, mais a également quelques vêtements pour hommes et enfants. Un espace est réservé pour vendre des produits d’artisans québécois et de la région. Il est possible de consommer pâtisseries et thé sur place, en plus de profiter de quelques jeux de société.
Défaire les stéréotypes
Les entrepreneures souhaitent défaire les stéréotypes entourant les friperies. Elles affirment que leurs boutiques ont un côté luxueux et que les pièces qu’on y retrouve sont de qualité.
« Le tri est déjà fait. Les gens ne se cassent pas la tête, le beau est là, quand même à bon prix et ils n’ont pas besoin de fouiller », explique Catherine Marcil qui passe plusieurs heures par semaine à dénicher dans les bazars et les sous-sols d’église de petits trésors.
Elle conseille à ceux qui hésiteraient à acheter en friperie de jeter au moins un coup d’œil. « C’est quand tu rentres que tu vois à quel point c’est beau et propre, assure Mme Marcil. Les friperies, c’est rendu vraiment chic. C’est comme un magasin régulier, mais les vêtements ne sont pas neufs ».
« On essaie que les gens se sentent moins gênés d’approcher ces commerces-là, avance Catherine Doyon. C’est tellement bon pour la planète et on a vraiment de belles choses ». De plus un gros travail de nettoyage et de rapiéçage est effectué avant de mettre en vente les items.
Le concept permet aussi une économie circulaire, puisque des clientes vendent des vêtements aux friperies afin d’en acheter d’autres sur place.
La clientèle est assez diversifiée. Les entrepreneures accueillent autant des jeunes que des personnes plus âgées. Certains s’y procurent des vêtements pour diminuer leur impact environnemental et d’autres pour avoir des pièces de qualité tout en économisant.
Les propriétaires pourraient éventuellement agrandir leur commerce si la demande continue de grandir et pour offrir encore plus de diversité.