Par conséquent :
CONSIDÉRANT l’anglicisation du réseau collégial causé par une surabondance de places en anglais relativement au poids démographique de la population anglophone.
CONSIDÉRANT la concurrence malsaine entre les cégeps anglophones et les cégeps francophones qui amplifie l’attractivité des cégeps de langue anglaise, ce qui mène à un écrémage important.
CONSIDÉRANT que la majorité des places dans les cégeps anglophones sont occupées par des francophones et des allophones.
CONSIDÉRANT que les places acquises par le réseau anglophone sont perdues par le réseau français.
CONSIDÉRANT que le fait d’étudier au cégep en anglais favorise la poursuite d’études universitaires en anglais, et par conséquent, accentue les probabilités de travailler uniquement en anglais, notamment sur l’ile de Montréal.
CONSIDÉRANT qu’il faut freiner le déclin du français, notamment sur l’ile de Montréal, et que cette réalité doit mobiliser toutes les institutions d’enseignement supérieur dont les cégeps font partie.
L’assemblée générale du SEECST soutient que la langue française est la langue officielle et commune des Québécoises et des Québécois et que la langue française est la langue normale des études supérieures. En ce sens, l’assemblée générale du SEECST recommande que le gouvernement étende les clauses de la Charte de la langue française (Loi 101) au réseau collégial.
Louis-Philippe Paulet,
président du SEECST