Pour accéder à la finale, les trois amies, qui pratiquent ensemble à l’école « ProCheer » PCA All stars de Saint-Hyacinthe, devaient terminer parmi le top 3 des neuf équipes canadiennes à prendre part à la compétition. Grâce à leur troisième place, elles ont pu accéder à l’étape finale de la compétition.
Lors de cette finale, la formation maskoutaine devait faire face à sept autres équipes, dont deux équipes canadiennes, trois équipes américaines et une équipe britannique. L’équipe PCA All stars a toutefois terminé au huitième et dernier rang.
« C’est la première fois que notre association de cheerleading se rend à la finale de cette compétition mondiale. Juste de se rendre là, c’est une victoire en soi, c’est incroyable », nuance Orélie Bernier.
« On savait qu’on avait des chances, poursuit-elle. Il fallait que tout se passe bien et c’est arrivé. La semaine avant notre départ, on a doublé notre nombre de pratiques pour bien se préparer. Les autres équipes n’ont jamais arrêté de pratiquer en raison de la COVID durant les trois dernières années, contrairement à nous. On doit être fières de ce qu’on a accompli. »
Orélie, Ariane, Daphnée et les autres filles de l’équipe en ont profité en même temps pour visiter le Walt Disney World Resort, puisque la compétition se déroulait sur le même site. « Tout le travail et tous les efforts qu’on a mis dans les dernières années ont été récompensés. J’ai pratiqué le sport que j’aime avec mes amies. C’était tellement une belle expérience, il n’y a rien de négatif à propos de tout ça », indique Orélie.
Alors que leur saison tire à sa fin, Orélie, Ariane et Daphnée devront décider si elles restent dans leur club civil à Saint-Hyacinthe ou non.
« Daphnée et moi, on reste à Montréal dans le même appartement, donc il est possible qu’on se joigne à notre université (Université de Montréal) avec les Carabins. C’est un peu loin Montréal – Saint-Hyacinthe pour continuer avec notre club, mais je ne ferme pas la porte. Ariane s’en va à Québec, donc elle va peut-être se joindre au Rouge & Or de l’Université Laval. Rien n’est décidé encore », conclut Orélie Bernier.