25 mai 2022 - 03:00
Au moins deux projets d’accueil d’entreprises dans les plans
Un ancien terrain de la Marine Industries en voie d’être réhabilité
Par: Katy Desrosiers

Une subvention a été demandée pour réhabiliter un terrain appartenant autrefois à Marine Industries afin qu’il puisse à nouveau servir au développement industriel. Photo capture d’écran Google Earth

Le conseil de ville de Sorel-Tracy a donné son aval afin de demander une subvention pour réhabiliter un terrain industriel ayant auparavant appartenu à Marine Industries. Une fois le processus complété, le lot servira de levier économique pour accueillir de nouvelles entreprises et créer de nouveaux emplois.

Le lot d’une superficie de 32 220 mètres carrés appartient depuis 1996 au gouvernement du Québec. Il longe le chemin Saint-Roch dans le secteur Tracy et est accessible par la rue de la Marine. Il est géographiquement situé dans le parc industriel Ludger-Simard. Le terrain est considéré comme un passif environnemental qui attend d’être réhabilité pour être utilisé économiquement.

Lors de la séance du conseil de ville du 16 mai, il a été autorisé que la Ville dépose une demande de subvention auprès du ministère de l’Économie et de l’Innovation pour la décontamination, le réaménagement, la revalorisation et la mise à niveau de ce terrain jugé stratégique, pour qu’il soit à nouveau qualifié à titre de terrain industriel.

La décision a été prise en considérant, entre autres, le désir des intervenants économiques et des gens d’affaires de la région de développer à nouveau ce terrain d’une importante superficie depuis plusieurs années.

Lors de l’adoption, il a été expliqué que le gouvernement appuie le projet de réhabilitation, mais que la tâche revenait aux municipalités de demander les subventions nécessaires. La Ville pourrait aussi retirer sa demande si, par exemple, le plan de décontamination n’était pas accepté par le ministère.

Une démarche de longue haleine

La directrice de la Société des parcs industriels Sorel-Tracy (SPIST), Nancy Annie Léveillée, explique que depuis l’achat du terrain par le gouvernement en 1996, plusieurs démarches et propositions ont eu lieu, mais le momentum n’arrivait jamais. Lorsque le premier ministre François Legault est passé dans la région il y a deux ans, la demande de réhabiliter le terrain lui a été adressée.

« Le premier ministre avait dit «trouvez-moi des emplois à mettre là-dessus et on va le réhabiliter.» Il est arrivé des projets qui sont très très avancés et dont le gouvernement est au courant. Ce sont des projets assez prometteurs et assez sérieux pour être capable de créer le momentum », mentionne-t-elle.

Au moins deux projets sont en branle et deux bâtiments industriels sont dans les cartons.

« C’est comme un effet levier, ce terrain-là nous permet de développer autre chose également dans le parc », ajoute Nancy Annie Léveillée.

La directrice mentionne que lorsque le terrain sera réhabilité et que la Ville en sera propriétaire, le plan est de le rétrocéder à la SPIST pour qu’elle puisse y développer de nouvelles activités économiques.

La demande de subvention de la Ville est donc la première étape d’une série d’étapes menant à l’utilisation du terrain. « [Ça] peut se faire rapidement. D’ici deux ans, on aurait des entreprises qui pourraient recommencer à y tenir des activités industrielles », note-t-elle.

L’objectif de la SPIST est également d’attirer des entreprises qui vont amener le plus d’emplois valorisants dans la région.

Selon la directrice, un des aspects qui a permis d’arriver à l’étape actuelle est la collaboration avec la Ville et le bureau du député Jean-Bernard Émond. « On a travaillé ensemble et on a trouvé le meilleur porteur de ballon pour être capable d’aller vers la réhabilitation du terrain, c’est ça qui est important », affirme-t-elle.

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