« Je suis encore le maire à ce que je sache. Le seul qui peut prendre cette décision [de me destituer], c’est le procureur. La CMQ [Commission municipale du Québec] a suggéré un an [d’inhabilité à exercer], le coup de marteau n’a pas encore été donné », insiste-t-il.
En plus de l’assemblée générale annuelle de la Société de transport collectif (STC) Pierre-De Saurel qui a eu lieu le 25 mai, Serge Péloquin a aussi participé à des rencontres de Parc éolien Pierre-De Saurel et de Développement économique Pierre-De Saurel. Il compte d’ailleurs siéger à la prochaine assemblée publique du 6 juin prochain.
« Je vais encore au bureau, je prends mes messages, je retourne mes appels. Les gens m’ont élu pour défendre les intérêts de ma ville et c’est ce que je fais tous les jours », lance-t-il.
Concernant sa cause qui sera entendue le 8 juin, Serge Péloquin a préféré ne pas s’avancer. « Par respect pour le juge, je vais retenir mes commentaires. Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai avoué ma faute, mais j’ai agi de bonne foi », conclut-il.
L’UPAC poursuit son enquête
Rejointe par le journal Les 2 Rives la semaine dernière, l’Unité permanente anti-corruption (UPAC) a affirmé poursuivre son enquête. « L’enquête de l’UPAC est toujours en cours et se poursuit indépendamment des actions de la Commission municipale du Québec. Comme il s’agit d’une enquête en cours, nous n’émettrons aucun autre commentaire afin de ne pas compromettre la collecte de renseignements et de protéger l’intégrité de la preuve », a informé un représentant du corps policier.
Appelé à commenter, Serge Péloquin a préféré ne pas se prononcer sur la situation pour l’instant par respect pour le processus en cours.