À l’aube de sa toute nouvelle saison, les propriétaires d’Aux Dames Bleues, Isabelle Dubuc et Thérèse D’Aoust, sont à pied d’œuvre depuis quelques semaines afin d’être prêtes pour l’arrivée de leur clientèle en juillet prochain.
« Nous avons effectué la taille de nos arbres et ils sont maintenant en pleine floraison. Il est encore trop tôt pour savoir si nous aurons une bonne production, mais les températures ont beaucoup aidé la floraison. À cette étape, nous avons toujours une crainte que le gel au sol et la fraîcheur nuisent aux plants, mais cela n’a pas été le cas », se réjouit la productrice de la bleuetière située à Yamaska, Isabelle Dubuc.
En attendant la venue des fraises et des framboises dans leurs champs, les propriétaires de la Ferme Jean-Yves Gamelin à Pierreville sont déjà très occupés puisqu’ils font la production de plusieurs variétés de produits dans leurs serres construites l’an dernier.
« Cela fait déjà un mois que la production de fraises en serres a débuté. Dans nos champs, nous commençons tout juste à voir nos plants blanchir. D’après moi, d’ici une semaine, on pourra manger nos premiers fruits pour y goûter, mais ils ne seront toutefois pas encore prêts avant plusieurs jours pour l’autocueillette et la vente », souligne Étienne Lavoie.
Selon lui, les températures très chaudes enregistrées partout au Québec récemment n’auront pas affecté ses plants ni nui au début de la saison. « Nous avons eu une période de grosse canicule, ce qui est moins bon pour la floraison. Mais les périodes de froid que nous avons en ce moment la nuit et les températures fraîches dans le jour ont favorisé son développement. C’est ce que la fraise aime et c’est ce qui est optimal pour sa croissance. On pense vraiment que ce sera une très belle saison et que notre début en serre est prometteur », affirme le producteur.
Une sortie populaire
La bleuetière Aux Dames Bleues compte environ 2230 plants avec cinq variétés de bleuets géants. Chaque année, l’autocueillette est très populaire et la saison 2022 ne fera pas exception, croit Mme Dubuc.
« On a déjà une bonne clientèle depuis notre ouverture en 2006. Les gens aiment venir nous encourager au kiosque et nos heures d’ouverture sont très accommodantes. Nous nous attendons quand même à un très bon achalandage », mentionne-t-elle.
On estime également que l’achalandage sera élevé cet été à la Ferme Jean-Yves Gamelin, surtout depuis le début de la COVID-19, puisque la population est davantage sensibilisée à l’achat local.
« Beaucoup de producteurs ont décidé de lâcher dans les deux dernières années en raison des toutes les contraintes reliées à la COVID-19. De notre côté, nous avons été chanceux, car nous avons connu une grosse augmentation, près du double la première année de la pandémie. On le ressent encore en ce moment au kiosque à la ferme et lorsque nous participons à des marchés. Les gens nous disent qu’ils ont hâte aux fraises des champs et à l’autocueillette. Selon moi, l’achalandage ne devrait pas être à la baisse encore cette année », conclut M. Lavoie.