Questionné à ce sujet après la séance du conseil de ville du 30 mai dernier, Serge Péloquin dit vouloir attendre la décision du juge.
« Chaque semaine, mon conseil me demande de démissionner. J’ai un grand respect pour les 75 % de la population qui a voté pour moi. Je ne suis pas un chef d’entreprise pour qui quand ça ne va pas, on le met dehors. En politique, les élus sont là tant et aussi longtemps qu’une instance supérieure, dans ce cas-ci la Cour supérieure, décide de leur sort. Ce n’est pas aux conseillers de décider, c’est au procureur. Je fais ma job jusqu’au bout », répond-il.
M. Péloquin se laisse toutefois une porte ouverte de rester en poste advenant une décision favorable à son endroit, le 8 juin, et ce, même s’il a signé un acte d’acquiescement à la suite du rapport de la Commission municipale du Québec qui recommande sa destitution.
« Je ne suis pas celui qui va décider pour le juge. La Commission municipale non plus. Elle a déclaré que je pouvais être inhabile pour un an. Moi j’ai dit : « si c’est ça, je vais acquiescer, qu’on en finisse pour que je passe à autre chose« , mais je ne décide pas à la place du juge. On va le laisser s’exprimer le 8 juin », conclut-il.