Situé au cimetière anglican sur la rue du Collège, à Sorel-Tracy, le monument funéraire de cette figure de proue des Rébellions de 1837-1838 avait un urgent besoin d’être restauré et avait été identifié comme une des priorités de préservation établies par le comité du patrimoine de la Ville.
Grâce à la minutie du sculpteur Paul Salois, la pierre tombale est maintenant de retour sur son socle. Ce dernier a remis la pierre en état, en plus de repeindre l’épitaphe à la main. « Ç’a été un beau défi et un travail de moine. Je suis satisfait de ma réalisation. […] Durant ma carrière, j’ai procédé à quelques restaurations de monuments funéraires. Pour celui-ci, j’ai travaillé environ trois jours », mentionne-t-il.
Avant sa restauration, l’épitaphe de la pierre tombale du Loup rouge était effacée et certains mots n’étaient plus visibles. Avec l’aide d’une traductrice, Paul Salois a réussi à retrouver les mots gravés dans la pierre pour ainsi les repeindre.
Martin Lajeunesse, maire suppléant de la Ville de Sorel-Tracy, se réjouit que la région n’ait pas oublié M. Nelson 160 ans après son décès. « Le parcours de ce grand homme continue d’inspirer et la restauration de son monument permet de perpétuer sa mémoire », souligne-t-il.
Né à Montréal en 1791, Wolfred Nelson est issu d’une famille loyaliste new-yorkaise. À l’âge de trois ans, il a déménagé avec sa famille à Sorel, où il a grandi. Après des études en médecine, il a été député de William Henry (anciennement Sorel) en 1827 et appuya le Parti patriote.
Il est principalement connu pour avoir dirigé les troupes patriotes à la bataille de Saint-Denis le 23 novembre 1837. Accusé par la suite de haute trahison, il fut arrêté et emprisonné à Montréal avant d’être déporté aux Bermudes en 1838. De retour au pays, il a été maire de Montréal de 1854 à 1856. Décédé en 1863 à l’âge de 71 ans, il est inhumé à Sorel au cimetière anglican.
Hockey Supremacy s’installe au pro shop du Colisée Cardin
Les élus sorelois ont signé une entente avec Hockey Supremacy Express pour la gestion du magasin sportif du Colisée Cardin pour un montant annuel minimal de 5400 $. L’entente est valide lors des saisons 2022-2023 et 2023-2024 avec la possibilité d’ajouter une option supplémentaire de cinq ans.
Denis Péloquin et la Ville s’entendent à l’amiable
Congédié le 22 février dernier, l’ex-directeur des ressources humaines, Denis Péloquin, avait mis en demeure la Ville en mai dernier et lui réclamait près de 200 000 $ puisqu’il jugeait son congédiement « sans motif ».
Deux mois plus tard, le conseil de ville a annoncé que les deux partis en sont venus à une entente hors cour devant le Tribunal administratif du travail (TAT). Le montant accordé à M. Péloquin n’a pas été divulgué.
La Ville vend deux terrains à un promoteur immobilier
La Ville a vendu deux lots situés au 2400, boulevard de Tracy, au promoteur immobilier Luc Latreille, président de Leanor construction. Le montant de la transaction est de 450 000 $.
L’entreprise réalise entre autres des constructions neuves et réhabilite des bâtiments. Leonor construction a mené à terme des projets dans différentes villes, dont à Montréal, Chambly et Saint-Joseph-du-Lac.
Luc Latreille n’a pas retourné les appels de notre journaliste qui voulait en connaître davantage sur ses intentions.
Bientôt une première pelletée de terre pour le terrain synthétique
Alors que le contrat pour le terrain synthétique a été octroyé en mai dernier à Généreux Construction inc. et que la Ville a reçu une aide financière de 55 223 $ de la MRC de Pierre-De Saurel dans le cadre du Fonds régions et ruralité (FRR), la première pelletée de terre devrait avoir lieu en août 2022.
« C’est une durée de 12 semaines, mais avec les problématiques d’approvisionnements en matériaux, […] fort probablement qu’on devra continuer au printemps l’année prochaine », indique Olivier Picard, conseiller du quartier Bourgchemin.