Betty Dutremble, 11e au monde
La plus jeune des trois, Betty (9 ans), compétitionnait dans la catégorie 8-9 ans. Après une magnifique performance sur le parcours où elle a obtenu 18 points sur 19 en un temps de 3 minutes et 36 secondes, elle est parvenue à se qualifier pour la grande finale en terminant parmi les 17 premières concurrentes (12e rang). Après cette finale, la Soreloise a finalement terminé 11e sur 88 participantes au total.
« C’était la crème de la crème lors de cette finale. Elle s’est concentrée et a fait la finale du mieux qu’elle a pu, c’était toute une performance », témoigne sa mère Josiane Parent, qui était sur place pour l’encourager.
« Elle a fait une performance quasi parfaite pour se qualifier, renchérit son père Stéphane Dutremble. Au-delà de ça, elle a vécu une expérience incroyable. Elle a vu ses idoles de jeunesse, elle en a profité à fond. Je trouve qu’elle est revenue de là avec encore plus de maturité dans son regard. Betty a ça dans le sang, elle a fait avec beaucoup de détermination. »
Sarah Dupuis, 18e au monde
La bonne amie de Betty, Sarah Dupuis (10 ans), a aussi très bien fait en se classant en 18e place dans la catégorie 10-11 ans avec une récolte de 16 points. Comme seules les 16 premières filles accédaient à la finale, Sarah n’a raté celle-ci que par un tout petit point, puisque la participante en 16e position avait obtenu 17 points.
« Elle a fait une performance incroyable, une de ses meilleures courses depuis ses débuts en Ninja. Elle a non seulement terminé 18e au monde dans sa catégorie, mais aussi première de toutes les Québécoises », relate avec fierté son père Jonathan Dupuis, qui a fait le voyage avec elle à Las Vegas.
« Elle a réussi tous les obstacles, renchérit-il. Seules deux petites erreurs d’atterrissage lui ont coûté la finale. Je ne dirais même pas des erreurs, parce que c’était un parcours presque sans faille. Avec l’expérience des prochaines années, elle va les réussir facilement. »
M. Dupuis voulait avant tout que sa fille s’amuse, au-delà du résultat. Et ce fut mission accomplie, indique-t-il. « Elle a vécu son rêve à fond, elle a de quoi être fière », conclut-il.
Émilie-Ann Juteau, 43e au monde
Finalement, la plus vieille des trois, Émilie-Ann Juteau (16 ans), a terminé 43e au monde dans la catégorie 16-39 ans. Elle était parmi les plus jeunes de sa catégorie, qui regroupait 54 participantes.
« Elle peut être super fière de ce qu’elle a accompli. Elle avait des étoiles dans les yeux. Obtenir huit points, c’est beaucoup pour son cheminement dans la dernière année », explique sa mère Marika Villemure.
Une blessure en début de parcours a toutefois ralenti Émilie-Ann. Elle s’est ouvert la main lors d’une manœuvre, si bien qu’elle saignait abondamment. « Malgré tout, elle tenait à continuer, elle ne voulait pas arrêter. Finalement, ce sont les arbitres qui l’ont arrêtée », souligne Mme Villemure, qui n’hésite pas à qualifier cette expérience de « voyage d’une vie ».
« Il y avait deux autobus de 50 athlètes du Gym MST Fitness de Saint-Hyacinthe là-bas. Tous les athlètes ont pu en profiter à fond, visiter le grand canyon, se promener sur la Strip, etc. On va s’en souvenir longtemps », conclut Mme Villemure.