Les syndiqués d’Océan Remorquage, faisant partie de l’entreprise Groupe Océan, sont affiliés à la section locale 9599 du Syndicat des Métallos. Leur convention collective est échue depuis le 30 avril 2021.
Le Syndicat des Métallos, via sa page Facebook, mentionne que le politicien a dénoncé l’absence d’une disposition anti-briseurs de grève dans le Code canadien du travail. « Il est venu confirmer haut et fort qu’en vertu d’une entente NPD-Libéraux, l’adoption d’une disposition anti-briseurs de grève dans le Code canadien du travail doit être adoptée en 2023 », peut-on lire sur la page.
Le Syndicat mentionne que comme les ports sont sous juridiction fédérale, l’employeur utilise l’absence d’une telle disposition dans le Code pour embaucher des briseurs de grève à un salaire plus élevé que ce qui est offert aux salariés de l’entreprise, ce qui déséquilibre le rapport de force.
Le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Daniel Boyer, ainsi que plusieurs syndiqués affiliés à la FTQ, sont passés pour exprimer leur solidarité envers les syndiqués des Métallos. Des syndiqués Métallos d’autres sections locales de la région, des militants de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et les 18 syndiqués en lock-out d’Unifor chez Ash Grove à Joliette les ont aussi appuyé.
Les syndiqués d’Océan Remorquage désirent, entre autres, améliorer leurs salaires et conserver les horaires entendus avec l’entreprise pendant la pandémie.