À cette occasion, on a procédé au dévoilement du mur des artistes où la photo et la biographie de 26 personnalités qui ont passé sur les bancs de la polyvalente de Sorel-Tracy se retrouvent exposées à l’entrée du l’auditorium.
« Notre intention était de démontrer aux jeunes qu’on n’est pas obligé d’être une célébrité pour vivre de notre art. On a voulu mettre de l’avant des métiers qui sont dans l’ombre et qui sont, à mon avis, essentiels », mentionne l’enseignante en arts plastiques, Anick Courchesne.
Ainsi, comédiens, chanteurs, musiciens, auteurs et metteurs en scène se retrouvent aux côtés d’ingénieurs, de producteurs, de peintres, de romanciers, de photographes et de designers. Les élèves peuvent découvrir l’impressionnante feuille de route de ces personnalités qu’a vu naître l’ESFL.
La soirée était également un prétexte pour souligner le travail des professeurs qui ont été source d’inspiration pour plusieurs. « Comme le dit la maxime, il n’y a pas d’artistes sans éducation artistique. […] On a la chance d’avoir des professeurs merveilleux qui transmettent leur passion. […] J’ai également une petite pensée pour deux enseignants en arts qui nous ont quittés beaucoup trop tôt et qui étaient passionnés de théâtre, soit Ginette Ducharme et Yvan Lamontagne », indique l’enseignante en art dramatique, Peggy Lavoie.
L’importance de la culture
Le guitariste Alexandre Éthier a livré un vibrant plaidoyer sur l’importance de la culture chez les jeunes. « C’est prouvé, si un enfant est mis en contact avec la culture dès son jeune âge, qu’importe la forme, il va devenir un consommateur. Peut-être qu’il en fera une carrière, mais il va surtout devenir un consommateur qui respecte la culture. De là l’importance d’amener la culture dans les écoles. Plus il y a de festivals, plus on expose la culture et qu’on la fait circuler, plus les gens deviennent des amateurs. […] Peu importe le statut social que tu as et l’argent que tu fais, si tu es en contact avec l’art, tu vas chercher à en avoir dans ta vie », insiste le virtuose de la guitare.
« Cinquante ans, c’est le sentiment d’avoir accompli notre plus belle mission. Celle d’accompagner et d’instruire les jeunes, nos élèves, les adultes de demain. […] C’est 50 ans d’éveil, d’épanouissement personnel, de souvenirs gravés, d’amitiés, d’épreuves, de vie étudiante, de diplômés, de bals de finissants, de rêves futurs et d’ambition. […] Tous peuvent être fiers d’en faire partie », de conclure la directrice de l’ESFL, Audrey Mills.