« C’est 30 % de la population quand même qui a pris pour moi. […] Ça va débattre des idées, ça va amener de quoi je pense, à la Ville, de nouveau. Un gars comme Jean Cournoyer qui s’est présenté, ça avec, c’est de quoi de nouveau. Aucun style d’un vrai politicien! Pis, je retourne dans mes entreprises. Moi, je suis pas malheureux non plus. Je pense vraiment à soir que je suis gagnant sur les deux bords », a soutenu M. Cournoyer.

L’homme d’affaires a reçu 3788 votes (36,07 %) contre 5425 votes (51,66 %) pour Patrick Péloquin, le gagnant des élections et nouveau maire de Sorel-Tracy. Corina Bastiani a fermé la marche avec 1231 votes (11,72 %).

M. Cournoyer admet qu’il s’attendait à un résultat plus serré. Cependant, il ne se montrait pas défait par les résultats. « Je suis ben fier que ce que j’ai fait. Pis, de quoi je suis fier aussi, c’est que je suis resté le même du début de la campagne jusqu’à la fin de la campagne. Je n’ai pas déblatéré. Je ne me suis pas emporté sur rien. Tsé, au début, je disais : « Je ne veux plus de chicanes ». J’ai réussi à faire dans ma campagne ce que j’ai dit au début. Pis, ça je suis fier de l’avoir tenu jusqu’au boute », souligne-t-il.

Le candidat avoue que le thème de l’environnement lui a peut-être nui. Il concède que sa position sur l’environnement et sur les arbres était une vision économique qui n’était pas approuvée de tous. Toutefois, il réitère qu’il ne change pas de point de vue concernant ce sujet.

Il s’est adressé au nouveau maire de Sorel-Tracy : « La seule chose que je souhaite, c’est que [Monsieur Péloquin] essaye de s’accorder un petit peu plus […] avec tous les entrepreneurs parce qu’il ne faut pas oublier qu’on a besoin de nos entrepreneurs dans la région. Pis, on a de besoin que les jobs restent icitte. [Pour que le entreprises] demeurent à Sorel-Tracy, ça va en prendre du développement. »

Un retour possible aux prochaines élections

Questionné sur une possible participation aux prochaines élections en 2025, M. Cournoyer n’a pas fermé la porte. « On ne dit jamais jamais. C’est sûr que les trois prochaines années, on va voir qu’est-ce qui va se passer. On va regarder comment que la région va. Comment Monsieur Péloquin va gérer tout ça. […] Mais dire jamais, non. Je pense que j’ai quand même pogné un petit peu la piqûre. J’ai pas haï ça. Ce que j’ai trouvé aussi le fun de tout ça, c’est la population : toutes les rencontres que j’ai faites, le monde que j’ai connu. […] Je sors vraiment grandi de tout ça. »