Dans les faits, dans le cadre de ce programme, l’étudiant est déjà considéré comme un employé permettant ainsi aux entreprises de bénéficier d’un remboursement de salaire correspondant à 1000 heures de formation.
En annonçant, le lundi 5 décembre, la mise en place d’un programme de formation en alternance travail-études, le député de Richelieu, Jean-Bernard Émond souhaite ainsi répondre aux besoins criants de main-d’œuvre exprimés par les propriétaires des nombreux ateliers d’usinage de la région.
« On est dans une période avec un taux de chômage historiquement bas, ce qui est une excellente nouvelle, mais qui amène son lot de difficultés en ce qui a trait au recrutement. Cet ambitieux projet répond à une volonté de former des travailleuses et des travailleurs spécialisés pour les entreprises de la région dans un contexte difficile de pénurie de main-d’œuvre. Notre gouvernement travaille sur tous les fronts pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre : la formation professionnelle fait partie des solutions. »
Cette formule travail-études permettra de former le personnel déjà en poste ainsi que les futurs étudiants, selon les besoins de chaque entreprise participante, soit : Fabspec, Usinage Deux-Rives, CNC Tracy, Usinage Vincent, General Electric, Usinage Saint-Laurent, Réparation JL, Usinage Richelieu, AUCA et Finkl Steel.
Une excellente nouvelle pour la région
Pour sa part, le directeur du Centre de formation professionnelle, Patrick Cavanagh, a salué l’engagement soutenu des enseignants du département et d’Andréanne Lortie, directrice responsable du programme au Centre Bernard-Gariépy. « C’est une excellente nouvelle pour la région et pour tous les gens intéressés à suivre une formation en usinage. L’alternance travail-études est une formule éducative adaptée au besoin changeant du marché du travail. Ce projet répond donc à une volonté de former des travailleurs spécialisés pour les entreprises de la région dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre », de déclarer M. Cavanagh.
Le chargé de projet du comité sectoriel de main-d’œuvre pour la fabrication métallique industrielle (PERFORM), Yves Foster, a précisé qu’il doit y avoir un lien d’emploi entre les élèves apprentis et l’entreprise : « C’est la première particularité de ce projet. L’employé est rémunéré quand il est à l’école, dans un principe d’alternance entre l’entreprise et le Centre de formation. De plus, PERFORM sera présent tout au long de ce projet pour accompagner le partenaire scolaire et les entreprises participantes pour faire de ce projet une réussite pour l’essor de l’industrie de la fabrication mécanique. »
Il est possible de s’inscrire à la formation jusqu’au 16 décembre sur le site Inforoute FPT. Il est aussi possible de s’y inscrire en appelant au Centre Bernard‑Gariépy, au 450 743-1285, poste 4200.