13 décembre 2022 - 08:38
La basketteuse de Saint-Roch-de-Richelieu a pris sa retraite du basketball cette année
Myriam Leclerc devient ambassadrice pour la Fondation Aléo
Par: Jean-Philippe Morin

Myriam Leclerc est une des ambassadrices de la Fondation Aléo, le nouveau nom pour la Fondation d’athlète d’excellence, qui l’a tant épaulée durant sa carrière. Photo Bernard Brault

Myriam Leclerc est une des ambassadrices de la Fondation Aléo, le nouveau nom pour la Fondation d’athlète d’excellence, qui l’a tant épaulée durant sa carrière. Photo Bernard Brault

Myriam Leclerc est une des ambassadrices de la Fondation Aléo, le nouveau nom pour la Fondation d’athlète d’excellence, qui l’a tant épaulée durant sa carrière. Photo Bernard Brault

La jeune femme de 24 ans, qui a été récipiendaire à huit reprises de bourses, livre des discours devant des athlètes qui le sont à leur tour. Photo Gary Yee

La jeune femme de 24 ans (au centre), qui a été récipiendaire à huit reprises de bourses, livre des discours devant des athlètes qui le sont à leur tour. Photo Gary Yee

Myriam Leclerc est une des ambassadrices de la Fondation Aléo, le nouveau nom pour la Fondation d’athlète d’excellence, qui l’a tant épaulée durant sa carrière. Photo Bernard Brault

Récipiendaire de huit bourses sportives et académiques au cours de sa carrière de joueuse de basketball, Myriam Leclerc n’a pas hésité à accepter l’invitation d’une fondation qui lui a tant donné dans sa vie.

La Fondation de l’athlète d’excellence (FAEQ) est devenue, le 29 novembre dernier, la Fondation Aléo. Dans le cadre de son changement d’image, effectué pour « propulser l’athlète au-delà du sport », la Fondation a nommé des ambassadeurs afin de propager son image de marque. Parmi ceux-ci, Myriam Leclerc, de Saint-Roch-de-Richelieu, était un choix naturel.

« J’ai reçu ma première bourse en secondaire 4 », indique Myriam Leclerc, en entrevue téléphonique.

« Ils m’ont approchée quand j’ai fait Team Québec. J’en ai reçu d’autres au cégep à Sainte-Foy, puis à l’Université Concordia. Les critères tournent autour des performances et des notes et souvent, c’est pour garder les athlètes de haut niveau au Québec. C’est essentiel pour soutenir nos étudiants-athlètes. »

Lorsque la nouvelle Fondation Aléo l’a approchée pour devenir ambassadrice, elle n’a pas hésité à accepter. Elle a réalisé une séance photo en septembre, elle a pris la parole lors d’un gala avec des commanditaires le 29 novembre, puis elle était là lorsque la Fondation a remis des bourses à des méritants le 6 décembre.

« Chaque fois que je fais des discours dans ces événements, je dis la même chose : peu importe d’où tu viens, tu peux faire ce que tu veux si tu y mets les efforts. Je suis une fille de Saint-Roch-de-Richelieu qui a gravi les échelons, qui a fait son cégep à Québec, son université à Montréal et j’ai pu surmonter les nombreux obstacles. Je suis fière de mon parcours », indique-t-elle.

Une carrière prolifique

Myriam Leclerc a commencé sa carrière au primaire avec les Vaillantes de Sainte-Victoire-de-Sorel et l’entraîneur Pierre Lemay. D’ailleurs, elle est toujours en contact avec lui des années plus tard.

« Il le sait que c’est grâce à lui que j’ai eu cette carrière. Je lui parle encore très souvent, il en a tellement fait pour moi. Je lui en serai toujours reconnaissante », affirme-t-elle avec gratitude.

Après des parcours remplis de succès au secondaire et au cégep, la jeune femme de 24 ans a connu trois excellentes saisons avec les Stingers de l’Université de Concordia, étant nommée sur la première équipe d’étoiles à chaque année. Elle a même passé à l’histoire en atteignant le plateau des 1000 points au niveau universitaire en seulement 64 matchs. Elle a toutefois pris sa retraite après la défaite des Stingers en demi-finale des séries contre les Citadins de l’UQAM en mars dernier.

Myriam Leclerc effectue présentement sa maîtrise en comptabilité à Concordia, ce qui lui laissait peu de temps pour jouer au basketball cet automne.

« Il aurait fallu que je délaisse des pratiques pour arriver à faire les deux. Je n’aurais pas pu être là 100 % au niveau académique et 100 % au niveau sportif. J’ai décidé de faire ma maîtrise en un an au lieu de deux aussi, donc dès septembre 2023, je vais avoir mon diplôme », explique-t-elle.

Et est-ce que son deuil du basketball est fait? « On dirait que je suis tellement occupée que je ne m’en rends pas compte! (rires) Je pense que le basketball est fini pour moi comme joueuse parce que je commence ma carrière comme professionnelle dans un an. Ça me manque un peu le vestiaire et tout, mais je continue à rester impliquée à travers la Fondation. »

La native de Saint-Roch-de-Richelieu ne ferme pas la porte à venir aider sporadiquement de jeunes basketteuses, comme des filles comme Jannie Jacques l’ont fait avec elle. « Je travaille à Montréal, donc c’est difficile de m’impliquer à temps plein, mais pourquoi pas revenir une fois de temps en temps dans la région pour aider des filles comme d’autres l’ont fait pour moi? C’est sûr que j’aimerais ça », conclut-elle.

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