C’est avec fierté que la présidente et coordonnatrice d’Opération Nez rouge Sorel-Tracy, Myriam Arpin, a présenté son bilan des six fins de semaine de raccompagnements réalisés par son équipe.
Parmi les 135 bénévoles de cette année, Mme Arpin confie être heureuse d’avoir revu des visages des entreprises privées ou des municipalités qui n’étaient pas revenus l’an passé à cause de la pandémie. Elle ajoute que ce sont des bénévoles de tous les groupes d’âge qui se joignent à leur rang d’année en année.
« Le cheval de bataille de l’Opération Nez rouge est toujours d’aller chercher des bénévoles parce que c’est un service qui est fait par la communauté et pour la communauté. Sans bénévoles, on n’existe pas », observe-t-elle, affirmant qu’ils étaient bel et bien au rendez-vous cette année.
Myriam Arpin soutient que les conditions météorologiques ont été de leur côté, sauf pour la tempête du 23 décembre. Cette dernière ne les a toutefois pas empêchés d’offrir leur service. « La sécurité des bénévoles et des clients, c’est toujours la priorité à l’Opération Nez rouge. On s’est dit : “On va y aller”. On a limité le territoire [au centre-ville et ses environs]. Mais, même en limitant le territoire, on a fait neuf raccompagnements », souligne la présidente. Exceptionnellement, lors de cette soirée, l’organisme a préféré arrêter son service à minuit par souci de sécurité.
Après deux années bouleversées par la pandémie, l’Opération Nez rouge a donc repris du poil de la bête. Rappelons qu’en 2020 il n’y avait pas eu de service de raccompagnements et qu’en 2021, la campagne avait dû être écourtée en raison de la situation épidémiologique.
La générosité de la population
Malgré le fait que le service de raccompagnements offert par Opération Nez rouge soit gratuit, les usagers font souvent des dons puisque ces derniers retournent aux étudiants du Cégep de Sorel-Tracy. Avec cet argent, la Fondation du Cégep peut se permettre d’offrir des bourses et de mettre sur pied des projets à l’égard des étudiants. Dorénavant, l’organisation permet les dons en ligne.
« Moi, c’est ça ma fierté. C’est qu’on ait des partenaires financiers qui nous permettent de payer les frais fixes [tels que la téléphonie IP, l’essence ou la papeterie] pour ne pas toucher aux dons. Donc 100 % des dons des utilisateurs sont remis à la cause. Si tu remets 2 $, tu le sais que ça va s’en aller vraiment dans le pot pour les étudiants! », s’exclame Myriam Arpin.
Elle confie que la population a été grandement généreuse : « Entre 20 $, 40 $, 80 $, des 100 $, ce n’est pas rare. »
« Il est encore trop tôt pour dresser un bilan des sommes amassées pour cette récente édition de l’Opération Nez rouge Sorel-Tracy, mais c’est la tête haute qu’on pourra vous annoncer de bonnes nouvelles au cours des prochaines semaines », conclut Mme Arpin.