L’homme de 39 ans a plaidé coupable à quatre chefs, soit deux de voies de fait graves envers deux hommes, un d’avoir déchargé une arme à feu dans l’intention de blesser et un autre d’utilisation négligente d’une arme à feu. L’accusé a bénéficié d’arrêts conditionnels sur les autres chefs d’accusation, dont une tentative de meurtre. Le Contrecœurois est incarcéré depuis les faits, soit depuis près d’un an et demi.
Selon le résumé des faits lu par la procureure de la Couronne, Me Marieke Sabeh, Yves Martin Larocque, qui n’avait pas d’antécédents judiciaires au moment du crime, a tiré à trois reprises vers le véhicule qui comprenait quatre occupants, sans dire un mot. Une balle perdue a atteint un jeune garçon à l’extérieur du véhicule, mais ce dernier s’en est sorti sans séquelles puisque la balle a traversé la jambe sans s’y loger.
Quant aux deux hommes visés dans le véhicule, ils avaient plusieurs antécédents judiciaires. Un d’eux a subi une fracture au tibia et s’en est remis. L’autre, le conducteur, a été atteint à la tête et demeurera handicapé toute sa vie, autant physiquement que mentalement. Non seulement sa mémoire à court terme a été affectée, mais il ne peut plus se déplacer normalement. Les deux autres personnes dans la voiture n’auraient pas été blessées grièvement.
La carabine de l’accusé était enregistrée et l’accusé avait un permis de chasse pour l’utiliser. En interrogatoire, Yves Martin Larocque a collaboré avec les policiers et il leur a révélé, en pleurant, qu’il recevait des menaces des deux hommes depuis des mois.
Le dossier reviendra devant la Cour le 27 février prochain pour les représentations sur sentence. Un rapport présentenciel a été demandé.