Le réalisateur et copropriétaire des cinémas RGFM, Guillaume Venne, a réalisé ce court métrage d’une durée de quatre minutes avec deux de ses enfants, Louis et Joseph, l’automne dernier. Louis Venne (14 ans) endosse le rôle principal, lui qui rêve d’être acteur, tandis que Joseph Venne (17 ans) occupe le rôle de directeur de la photographie, dirigé par son père. Le court métrage est diffusé dans les salles juste avant les films principaux.
L’idée d’un tel projet est venue de ce désir de tourner un film avec ses fils. Après son long métrage Rêver ma vie, qui est sorti en avril dernier et qui lui a pris six ans de travail, Guillaume Venne avait besoin d’un projet « simple et facilement réalisable », tout en conservant, précise-t-il, la passion de tourner.
« Je suis très fier du résultat. Ça s’est super bien passé. Ça sort très bien à l’écran », déclare-t-il au sujet du produit final.
Le réalisateur a apprécié l’expérience du tournage en famille. Si cela fonctionne, il se verrait bien réintégrer ses fils lors de ses prochains projets. « Quand on a le désir d’apprendre, il n’y a rien d’impossible », souligne-t-il, conscient d’avoir pu par le fait même outiller ses fils dans le domaine cinématographique en leur offrant cette expérience.
« C’est un projet de famille. Un peu comme dans le cinéma, je suis avec mon frère avec les cinémas [RGFM qui comprennent des succursales à Saint-Hyacinthe, à Sorel-Tracy, à Drummondville, à Belœil et à Joliette]. Il est partenaire avec moi. Mes trois fils travaillent ici. Mon filleul travaille à Joliette. C’est une affaire de famille. Mes parents étaient mes patrons avant donc la famille est très importante », soutient-il.
En comparant ses deux récentes œuvres, soit La Course (court métrage) et Rêver ma vie (long métrage), Guillaume Venne mentionne que les défis d’écriture sont différents comme la longueur des textes, le nombre de scènes, la construction du fil narratif et l’enjeu du temps.
Pour La Course, Guillaume Venne a travaillé sur le scénario, la réalisation, le montage, la colorisation, le son, le foley [la reproduction de tous les effets sonores] et les effets visuels légers. Le processus de création et de réalisation de ce court métrage s’est échelonné d’octobre à décembre.
D’autres projets à venir
Dans les prochaines semaines, Guillaume Venne commencera l’écriture de deux autres scénarios, celui d’un court métrage et d’un long métrage.
Dans le cas du long métrage, le synopsis est déjà rédigé. Il devrait s’agir d’un film choral. Les histoires parallèles de ses personnages aborderaient la vie amoureuse, la vie de famille et l’amitié. « J’adore beaucoup faire des twists à la fin de mes films. […] Dans le cas de ce long métrage, je vais essayer de faire quelque chose d’un peu différent des films qu’on voit d’habitude dans les films [choraux] », conclut M. Venne.