« L’objectif du projet, c’est de permettre aux gens de découvrir l’écosystème du lac Saint-Pierre, mais aussi de découvrir les régions et les attraits touristiques. Puis, par le fait même, c’est de prendre un moment d’arrêt pendant plusieurs jours », rappelle le responsable du développement du parcours et président des Ouvriers de Paix, David Beauchemin.
Ce projet écotouristique, d’une durée d’environ 14 jours, traverse 16 municipalités : Sorel-Tracy, Sainte-Anne-de-Sorel, Yamaska, Saint-François-du-Lac, Pierreville, Baie-du-Febvre, Nicolet, Bécancour, Trois-Rivières, Pointe-du-Lac, Yamachiche, Louiseville, Maskinongé, Saint-Barthélemy, Berthierville et Saint-Ignace-de-Loyola.
Les marcheurs doivent commencer le parcours aux deux points suivants : au bureau d’accueil du Chemin du Lac à Saint-François-du-Lac ou au terminus exo de Sorel-Tracy. Il existe un forfait individuel (65 $), un forfait familial (130 $) et un forfait étudiant (45 $). En déboursant ce montant, le randonneur reçoit un Guide du marcheur, c’est-à-dire un livret qui recueille toutes les informations nécessaires à la réalisation du parcours, un carnet de route, une nuitée gratuite à l’auberge du Chemin du Lac et un rabais pour la traversée en bateau de Sainte-Anne-de-Sorel à Yamaska. Au cours des prochaines années, M. Beauchemin mentionne qu’il aimerait s’entendre avec leurs partenaires pour offrir des rabais aux marcheurs dans les entreprises des régions visitées.
Pour le moment, les départs sont limités à quatre personnes par jour puisque certains gîtes du parcours ne comprennent pas plus que quatre places. « On n’est pas encore tout à fait outillés pour que les gens puissent partir d’où ils veulent en tout temps. […] L’objectif, c’est qu’à terme d’ici deux ou trois ans ce soit possible de réserver avec le point de départ où ils veulent partir et de juste prendre le large », ajoute-t-il.
Les bornes, soit des poteaux en bois traité de cinq pieds de haut, tracent le parcours et fournissent des informations, telles que les points d’eau, les salles de bain, les gîtes, les services alimentaires à proximité ainsi que la direction à prendre. Les logos informatifs sur les bornes sont expliqués dans le Guide du marcheur.
L’équipe du Chemin du Lac encourage les randonneurs à visiter les sites touristiques des environs, comme la Maison du marais à Sainte-Anne-de-Sorel ou le Musée des Abénakis à Odanak, pour en apprendre davantage sur les régions.
Pour sa réalisation, le projet a bénéficié de plusieurs contributions, dont 60 000 $ de la part du Fonds du Grand Mouvement de Desjardins et des caisses des régions traversées, 10 000 $ de l’Assemblée des Évêques du Québec, 40 000 $, de l’Initiative canadienne pour des collectivités en santé et 50 000 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
« On sait que c’est un projet qui va prendre du temps à s’établir. Il faut que les gens de la région le découvrent. […] On ne s’attend pas à avoir des achalandages immenses. Par contre, ce qu’on cherche à faire, c’est de s’implanter de manière durable », déclare-t-il.
Alternative pour les résidents
Il existe une formule, qui s’intitule « Passeport d’une journée », pour ceux qui résident dans les environs du Chemin du Lac et qui ne désirent pas le réaliser dans son entièreté. Ils peuvent se rendre sur le site Internet et télécharger en format PDF un tronçon du parcours. Dans ce cas, la contribution est volontaire et les marcheurs ne reçoivent pas les inclusions et les rabais de l’inscription au parcours complet, comme le Guide du marcheur.
« Pour les gens qui ne voudraient pas partir pendant deux semaines, mais qui habitent à côté et qui veulent partir un après-midi ou deux jours, ils ont accès à une portion du sentier. Pour ces gens-là, évidemment, ils ne partent pas au point de départ », précise David Beauchemin.
Pour vivre l’expérience du Chemin du Lac, il faut visiter le site web et remplir le formulaire d’inscription : https://chemindulac.com/.