C’est dans le cadre des cours d’anglais de la troisième secondaire du PEI que 61 élèves ont planifié la journée du chandail rose. Après avoir abordé l’intimidation en raison des événements des dernières semaines à l’École secondaire Bernard-Gariépy, la professeure d’anglais Christine Fagnan a partagé à ses élèves ce mouvement de sensibilisation à l’intimidation, qui est bien connu dans les écoles anglophones.
Elle leur a raconté que le phénomène de la journée du chandail rose a été créé en 2007 dans une ville en Nouvelle-Écosse au Canada. Un élève s’est fait intimider parce qu’il portait un chandail rose lors de sa première journée à l’école. En réponse à ce comportement jugé inapproprié, des élèves plus âgés ont décidé de porter un chandail de couleur rose pour soutenir l’intimidé et pour témoigner de leur désaccord face à l’intimidation. Depuis, cette journée de sensibilisation se célèbre le dernier mercredi du mois de février dans plusieurs écoles anglophones au Canada.
Les élèves du programme PEI, qui doivent réaliser des projets à rayonnement social à travers leur cheminement scolaire, ont reçu comme défi de la part de leur professeure « de faire connaître la journée, que les élèves en parlent et qu’on soit capable de mesurer si ça l’a été un succès. » En tout, ils ont bénéficié d’une semaine pour planifier la journée du chandail rose.
Pour en faire la promotion, les élèves ont réalisé des affiches, des vidéos YouTube, des messages à l’interphone, des courriels ainsi que des publications sur TikTok et sur Facebook. Ils ont diffusé les informations sur la journée du chandail rose en français pour s’assurer de rejoindre un plus grand public. Cependant, dans leur cours, les élèves évalueront le succès de leur journée en anglais. « La journée a été planifiée et réalisée par eux seulement », affirme Mme Fagnan.
Une grande participation
Lors de la journée, Christine Fagnan estime que le tiers des élèves portaient un item de couleur rose, que ce soit un chandail, un bracelet, un écusson ou un post-it. Certains joueurs de football portaient même leurs chandails roses à l’honneur du cancer du sein pour l’événement. De plus, les membres du personnel ont grandement participé au mouvement.
« Je suis impressionnée que pour une première édition, avec si peu de temps de préparation, que les élèves soient arrivés à faire quelque chose d’aussi big quand même », conclut la professeure, très fière du résultat.