De la nouvelle technologie sera ainsi intégrée directement dans les lunettes du visiteur grâce à la réalité virtuelle. Cela représente un investissement de 103 500 $ pour les 60 lunettes et de 10 350 $ pour les batteries.
La Ville de Sorel-Tracy y a participé en bonifiant à 400 000 $ sa contribution financière au Regroupement indépendant pour la relance économique de la région de Sorel-Tracy (RIRÉRST), qui chapeaute Statera; soit 100 000 $ pour ce projet de réalité augmentée et 300 000 $ pour l’aide financière habituelle. L’aide a été entérinée lors de la séance du conseil municipal du 20 mars.
Cet investissement était nécessaire pour amener le parcours à un autre niveau, croit le directeur général de Statera, Thierry Migeon. « Le parcours date de 2018. Il demeure intéressant pour quelqu’un qui ne l’a jamais fait, parce que le concept est bien pensé, bien ficelé. Mais on est en 2023, on est rendus ailleurs. Il fallait un update », a-t-il souligné lors de l’assemblée générale annuelle de Statera, le 21 mars dernier.
Selon lui, son équipe perdait un temps précieux à l’accueil pour équiper le visiteur avec le harnais et expliquer les différentes étapes du parcours. « Tout ce que la personne aura à faire, c’est mettre son casque et franchir la porte. À partir de ce moment, le capteur se déclenche et son aventure commence. Il n’y a plus de perte de temps avec les manipulations et ça nous permet d’updater le parcours de façon plus agréable », s’est réjoui M. Migeon, qui a montré quelques exemples d’ajouts dans les différentes sections du parcours aux personnes présentes.
D’autres nouveautés seront ajoutées, comme la fin qui sera plus spectaculaire, assure le directeur général de Statera.
Moins de croisières
Parmi les changements effectués en 2023, Statera a décidé de concentrer ses croisières en après-midi, de 13 h à 15 h 30. Il n’y aura qu’un seul départ par jour, sauf lors de périodes plus achalandées comme les vacances de la construction, où il pourrait y en avoir deux. L’entreprise touristique a donc décidé d’arrêter ses croisières matinales, ses 5 à 7 et ses croisières d’octobre.
« C’est un attrait important et on mise beaucoup sur notre croisière parce que ça fait découvrir notre grande héronnière. Il y a du potentiel pour les croisières en 5 à 7, mais il faut repenser à la formule. On a décidé d’être plus stratégique cet été et de se concentrer à remplir les bateaux. C’est un pari, mais je suis sûr que je vais le gagner. Quand un produit fonctionne dans un certain carcan, ça crée un attrait. Je veux aussi miser sur les groupes de voyage. L’an dernier, on en a eu cinq ou six, mais cette année, j’en ai déjà 11. Ça me permet d’être sûr que le bateau part à 67 personnes tous les jours », justifie le directeur général.
Dôme, StatFly et StatRallye
Les films La nature qui nous entoure et L’homme dans la nature seront de retour sous le dôme cet été, alors que les nouveautés Kaluoka’hina Le récif enchanté et Les battements d’ailes au-dessus des eaux font leur arrivée.
« Pour les familles, on a mis la main sur un dessin animé absolument extraordinaire de 30 minutes, un véritable 360 degrés avec des couleurs somptueuses. Pour la deuxième nouveauté, c’est un film qui a été tourné sur tout ce qu’il y a comme oiseaux à travers la planète dans des paysages extraordinaires », élabore M. Migeon.
Les prix resteront les mêmes que l’an dernier afin d’attirer des familles sous le dôme. « On est en train de mettre sur pied des promotions, comme des matinées, pour les parents avec enfants à coûts réduits », ajoute-t-il.
Le film 360 StatOcéan sera de retour, alors que le film StatFly fera son arrivée. Ces deux films représentent une expérience virtuelle unique où l’on peut, avec des lunettes de réalité virtuelle, explorer soit les fonds marins ou le ciel, en fonction du film.
Le StatRallye sera également de retour. Dans un kart à pédales, les visiteurs iront d’un point à l’eau sur le quai et le parc Regard-sur-le-Fleuve et devront, grâce à un code QR, découvrir des vidéos dans un parcours.
Dès le 21 juin
Statera Expérience ouvre sa saison le 21 juin. Le StatBar sera toutefois en fonction du 2 au 4 juin, pour les Régates internationales de Sorel-Tracy sur le quai. Les passeports attraits seront de retour avec des prix à rabais à condition de réaliser plusieurs activités, dont Statera.
« On a fait trois passeports avec des attraits qui sont près de nous, avec qui on a un lien étroit. Le but est de faire mousser notre région. L’an passé, on avait 18 passeports attraits, c’était beaucoup trop. Les trois qu’on va avoir, ils vont être ciblés et seront vendus en grande partie dans la MRC. […] Le but est de devenir un incontournable. Lorsque des gens viennent nous voir dans notre belle région, c’est d’être la première activité qu’ils vont avoir plaisir à découvrir », conclut Thierry Migeon.
Il est possible de réserver en ligne dès le 7 avril. Pour plus d’informations, il faut se rendre au www.stateraexperience.com.
« On monte tranquillement, mais sûrement »
Statera Expérience a connu une légère hausse de ses revenus en 2022 par rapport à 2021, ce qui est encourageant pour la saison à venir, selon son directeur général Thierry Migeon.
L’attraction touristique sur le quai Catherine-Legardeur à Sorel-Tracy a attiré environ 14 000 visiteurs l’été dernier, tout en vendant 22 735 billets en tout.
Ses revenus totaux d’opération se sont chiffrés à 441 517 $, une légère hausse par rapport à 2021 (423 216 $). En 2019, avant la pandémie, les revenus étaient de 326 667 $.
« Certains diront qu’il n’y a pas une grosse différence [entre 2022 et 2021]. L’avantage, c’est qu’on monte tranquillement, mais sûrement. Je n’aurais pas aimé me retrouver avec 500 000 $ ou 550 000 $ [de revenus en 2022] pour retomber l’année suivante plus bas. Je trouve ça intéressant de monter progressivement », a souligné le directeur général de Statera, Thierry Migeon, lors de son assemblée générale annuelle le 21 mars dernier.
Pour ce qui est de la provenance de la clientèle, M. Migeon admet qu’il y a un travail à faire avec la population de la grande région de Sorel-Tracy, qui ne représente que 12 % des visiteurs en 2022. La plupart viennent de la Montérégie (41 %), Lanaudière (12 %) et Montréal (10 %).
« On a un effort à faire au niveau local, mais en même temps, on est une ville de 35 000 habitants. C’est comme partout, ce ne sont pas les Parisiens qui vont voir la Tour Eiffel, ce sont les touristes. Il y a quand même une amélioration à faire. C’est quand même bien [12 %] malgré tout », évalue M. Migeon.