29 mars 2023 - 08:44
Les échos du conseil de la Ville de Sorel-Tracy du 20 mars
Le projet de l’Office d’habitation derrière le Canadian Tire fait encore réagir
Par: Rachel Gauthier

La Société d’agriculture de Richelieu est inquiète de perdre certaines de ses activités, comme les compétitions équestres et l’Expo agricole, si le projet de logements sociaux de l’Office de l’habitation Pierre-De Saurel s’installe définitivement sur le terrain derrière le Canadian Tire. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Lors de la séance ordinaire du 20 mars, le maire Patrick Péloquin a tenu à clarifier les propos soulevés la semaine dernière au sujet du projet de l’immeuble à logements sociaux, qui a été appuyé par la majorité des élus lors du précédent conseil municipal du 6 mars.

Le 6 mars, la Ville s’est engagée à céder le lot de 90 000 pieds carrés, situé derrière de Canadian Tire, à l’Office d’habitation (OH) Pierre-De Saurel pour la construction de logements sociaux. Rappelons que cette résolution n’a pas été adoptée à l’unanimité puisque deux élus, Sylvie Labelle et Martin Lajeunesse, s’y sont opposés. Le conseil municipal a finalement approuvé le projet en spécifiant que la Ville regardera s’il est possible de choisir un meilleur terrain pour l’immeuble locatif.

Le lundi 13 mars, le SorelTracy Magazine a révélé l’inquiétude du directeur général de la Société d’agriculture de Richelieu, Marco Lavallée, face à une telle décision. Avec la perte du terrain derrière le Canadian Tire qui sert à stationner 150 remorques chaque semaine du 1er mai au 30 septembre pour les compétitions équestres, M. Lavallée craint pour l’avenir de ses activités, telles que les compétitions équestres et l’Expo agricole.

Patrick Péloquin a également été appelé à réagir au sujet de l’annonce publique de M. Lavallée. Le maire a affirmé collaborer avec les dirigeants de la Société d’agriculture de Richelieu en s’engageant à la poursuite de leurs activités.

« Je tiens à répéter. Pour nous, il n’y a jamais été question ici de menacer les activités de la Société d’agriculture de Richelieu. […] On regarde plein d’autres avenues », a réitéré M. Péloquin lors du conseil du 20 mars.

Déneigement près des écoles et brigade scolaire

Le maire a dévoilé que la Ville a entrepris une analyse à l’interne pour déterminer les besoins des écoles de la région pour le déneigement des corridors scolaires et pour une entente avec un programme de brigade scolaire.

« C’est tous les corridors scolaires et les écoles de façon générale [qui sont sous analyse]. On va partir de cette base-là et on va y aller selon les résultats et les besoins. Donc ça ne veut pas dire que c’est l’ensemble des écoles qui vont par la suite faire l’objet d’un déneigement différent », a précisé le directeur du Service des communications de la Ville de Sorel-Tracy, Dominic Brassard, en ajoutant qu’il faut d’abord vérifier la faisabilité et établir les coûts de ces services.

« On est en train de travailler là-dessus parce qu’on est à l’écoute de ce qu’on entend de la part des citoyens. Puis, on va regarder quelle est la meilleure solution, la plus efficiente, pour la sécurité de nos enfants », a soutenu M. Péloquin.

L’aide financière octroyée au RIRÉRST

Les élus ont accordé une prolongation de l’échéance pour le remboursement du prêt de 800 000 $, taxes non comprises, du Regroupement indépendant pour la relance économique de la région de Sorel-Tracy (RIRÉRST) jusqu’au 31 décembre 2027.

De plus, la Ville se porte garante de la marge de crédit du RIRÉRST pour un montant maximal de 800 000 $. Elle verse également une somme de 400 000 $ d’aide financière aux opérations pour l’année 2023.

La Ville renonce à deux sièges

Le conseil de la Ville de Sorel-Tracy a renoncé à ses sièges de représentant de la ville-centre au Bureau des délégués et au Comité consultatif agricole de la MRC, qui lui sont réservés d’office. Le maire Patrick Péloquin justifie cette décision en soulignant que la majorité des dossiers qui y sont abordés ne concernent pas la Ville de Sorel-Tracy. De plus, il est d’avis qu’il est plus judicieux de céder sa place à des maires de municipalités rurales de la MRC pour une meilleure représentativité.

« Évidemment, tout ce qui est discuté là-dedans [dans les rencontres] se retrouve au sein même du comité de la MRC. Je le vois passer. Mais, d’y siéger en permanence, c’est peut-être moins pertinent que j’y sois. […] Ça ne veut pas dire que c’est un renoncement à l’intérêt qui est porté à cela », a conclu M. Péloquin.

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