Après 30 ans d’opérations, l’Érablière Durocher connaît une très bonne saison. M. Durocher confirme qu’il reste quelques places pour ceux qui aimeraient profiter des repas de cabane à sucre, mais que de nombreuses réservations remplissent les prochaines semaines.
« En 2022, on a eu une très grosse saison pour les repas de cabane à sucre. Cette année, on va battre des records de plus que l’année passée. C’est plus achalandé. Je dirais de 15 à 20 % de clientèle de plus que l’année passée », déclare le propriétaire, très heureux de constater la popularité de ses services année après année.
La température est propice à la production de l’eau d’érable. Pour le moment, l’Érablière Durocher, qui est une cabane à sucre de plus petite production, a produit de 35 à 40 gallons avec 400 entailles. D’ici la fin de la saison des sucres, M. Durocher devrait être en mesure de doubler cette quantité, si la température reste de son côté. Les repas de cabane à sucre servis sont cuisinés à partir de son propre sirop d’érable.
« Ça va quand même être une assez bonne saison », affirme-t-il à propos de la quantité recueillie.
Les trois services offerts à l’Érablière Durocher sont les repas de cabane à sucre, les relais de motoneige à l’hiver ainsi que la location d’une salle pour des mariages, des partys de Noël ou des réceptions de tout genre. Il est possible de profiter de promenades en tracteur, d’un foyer extérieur, de tables de pique-nique et de modules de jeux extérieurs pour enfants.
Sylvain Durocher fait également l’élevage de daims. Ainsi, à l’hiver, il offre à ses visiteurs des recettes avec de la viande de daims, comme du ragoût de boulettes ou des hamburgers. Il est d’avis que tous ces attraits le démarquent des autres.
Cependant, l’acériculteur avoue ne pas avoir le temps ni la main-d’œuvre pour produire d’autres produits d’érable dérivés. La tire et le beurre d’érable distribués à son point de vente viennent d’un autre producteur. De plus, il ne propose pas de service « take-out », comme lors de la première année de la pandémie. Maintenant qu’il peut recevoir pour les repas de cabane à sucre et pour les événements, il n’est pas en mesure d’offrir ce service de plus.
De l’inflation comme partout ailleurs
L’inflation touche également le monde des cabanes à sucre. L’augmentation du coût des cannes de sirop, du propane ou du diesel entraîne inévitablement une augmentation pour les visiteurs de l’Érablière Durocher.
De plus, la pénurie de main-d’œuvre est très difficile pour l’acériculteur. « J’ai un sérieux problème de main-d’œuvre! », s’exclame-t-il, en ajoutant qu’elle coûte également plus cher.
Toutefois, le propriétaire ne se laisse pas abattre par ces éléments. Son secret réside dans la qualité de son service. « C’est le bouche-à-oreille. Si tu viens manger à la cabane et que tu aimes ça, tu vas en parler à tes amis. C’est de même que ça roule! », conclut M. Durocher.