« Je ne m’attendais pas à ça! En plus, ils ont mis mon cadre à côté du chandail de Guy Lafleur », commente le principal intéressé, qui joue maintenant une fois par semaine, les vendredis, de 16 h 30 à 18 h.
Rémi Deshaies joue à Contrecœur toutes les semaines depuis 19 ans. Il a d’abord créé la ligue « Les Boys à Rémi », où différents joueurs de tous les âges s’affrontaient dans une ligue de garage. Récemment, il jouait trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis.
« Ma femme a l’Alzheimer, alors trois jours, c’était trop. J’ai gardé seulement les vendredis. Maintenant, non seulement il y a du monde de tous les âges dans la ligue, mais il y a des filles aussi. On a développé quelque chose de vraiment bien. On prend une bière après et on socialise, ça me garde jeune. Et je peux te dire que même s’il y a des gars pas mal plus jeunes que moi, ils ne me donnent pas de chances! », témoigne M. Deshaies.
Cette année, l’octogénaire n’a raté aucune partie. « Avant, j’arbitrais parfois au lieu de jouer, mais cette année, j’en n’ai pas manqué. La semaine, je vais au patin libre soit au Colisée Cardin ou à Saint-Joseph pour me garder en forme. Je m’entraîne chez nous aussi au tapis roulant. Je veux me garder actif. Quand un vieux reste tout le temps à la maison, il dépérit plus vite, je ne veux pas que ça m’arrive! »
Et pour combien d’années compte-t-il jouer encore? « Mon chandail est retiré, mais moi, je continue à jouer pareil tant que je vais pouvoir! », conclut-il en riant.