Bien au fait des coûts reliés à un tel projet, le maire de Saint-Ours, Sylvain Dupuis, indique que des demandes de subventions ont été envoyées pour financer en grande partie le projet.
« Le prix est difficile à estimer avec le marché actuel. Mais en bas de 3 M$, des casernes, ça n’existe pas beaucoup. On projette couvrir environ 70 % de la facture avec des subventions et l’aide du gouvernement. Mais le projet ne verra pas le jour sans subvention », explique-t-il, précisant être en attente de réponses concernant les subventions.
Le 12 avril, lors de la dernière séance du conseil de la MRC de Pierre-De Saurel, la Ville a fait une demande d’exclusion d’une zone agricole pour le lot visé. Le Comité consultatif agricole (CCA) a accepté la demande à la baisse, soit d’exclure trois hectares au lieu de neuf demandés initialement.
« On doit bien préparer son implantation, c’est pourquoi on a demandé le changement d’usage d’un terrain à Saint-Ours. Les trois hectares seront sûrement suffisants. Ensuite, on doit faire la demande d’exclusion pour la caserne à la CPTAQ [Commission de protection du territoire agricole du Québec] », détaille le maire.
Alors que le terrain projeté appartient à la Fonderie Laperle, la Municipalité doit négocier avec l’entreprise sur les termes d’une vente. Sylvain Dupuis informe que les discussions sont déjà entamées.
Alors que plusieurs étapes doivent encore être complétées, Sylvain Dupuis croit que le projet ira de l’avant prochainement. « On est loin de la première pelletée de terre, mais je suis confiant. La montée de la Basse serait l’idéale. L’ancienne caserne est encore fonctionnelle, mais on doit penser au futur, améliorer les installations et rehausser les standards », soutient-il.
L’exclusion pour un parc industriel régional refusée
Lors de la séance, la Ville de Saint-Ours s’est vu refuser la portion de sa demande d’exclusion pour son projet de parc industriel régional par le CCA.
Sylvain Dupuis explique que le terrain projeté pour ce projet était le même que pour la caserne, qui s’intégrerait audit parc.
« On vise de l’industriel léger, pas comme à Sorel-Tracy. Ce serait la continuité du terrain, mais le comité consultatif nous conseille seulement trois hectares. On va devoir étudier les possibilités », conclut Sylvain Dupuis.