Selon un des associés du projet, Rémy Blais, tous les permis ont été octroyés. Il ne manque que l’aval d’Hydro-Québec avant que les travaux débutent au cours des prochaines semaines. « Les rues Lamarche et Saint-Laurent vont toutes les deux déboucher et on créera la rue Paul-Daunais tout près. Ce sera un beau projet pour la région de Sorel-Tracy », assure l’homme qui réside à Saint-Louis, tout près de Sorel-Tracy.
M. Blais et Carole Roy, des investisseurs immobiliers, sont associés à Pier-Alexandre et Guy Brouillard, deux hommes d’affaires de Saint-Hyacinthe ainsi qu’à Jean-Philippe Brissette, de l’entreprise Bricon Construction, pour ce projet.
Les maisons seront accessibles pour les premiers acheteurs et le prix sera en dessous de 350 000 $ par porte, assure Rémy Blais.
Alors que des travaux auront lieu tout l’été en vue de la livraison d’une première maison en octobre prochain, M. Blais assure que la plupart des arbres seront conservés. « On ne coupera pas beaucoup d’arbres, seulement pour construire les rues. Tous les arbres sur les terrains restent debout. Le but n’est pas de raser tout ça, au contraire. On veut garder l’aspect boisé dans le quartier », soutient-il.
D’ailleurs, un grand parc d’environ 50 000 pieds carrés sera construit. Il sera accessible autant par la nouvelle rue (Paul-Daunais) que par la route Marie-Victorin. « C’est un grand terrain qu’on donne à la Ville. Les familles du quartier vont pouvoir en profiter », avance M. Blais.
Les promoteurs du projet sont déjà propriétaires des anciens bureaux administratifs de la Laiterie Chalifoux, où l’on retrouve le comptoir laitier Riviera et la pizzeria Ramone. « On a toujours eu un intérêt envers la région de Sorel-Tracy. J’habite tout près, à Saint-Louis, et je sais que c’est en développement. On réalise un projet en lien avec des besoins, soit des maisons de premiers acheteurs », conclut Rémy Blais.
Le conseiller municipal Olivier Picard a révélé, sur sa page Facebook, que le zonage actuel permettait la réalisation du projet et qu’il était sur la planche à dessin du Service d’urbanisme depuis près de 10 ans. « C’est un vieux projet domiciliaire qui voit le jour maintenant, le contexte démographique et économique le justifiant », a-t-il écrit.