2 mai 2023 - 09:09
Championnat national des clubs M18 à Saint-Hyacinthe
Anthony Beauvillier et François Beauchemin généreux avec les partisans
Par: Jean-Philippe Morin

Anthony Beauvillier et François Beauchemin ont signé des autographes le 27 avril dernier, avant un match du championnat national des clubs M18, devant le stade L.-P.-Gaucher à Saint-Hyacinthe. Photo Maxime Prévost-Durand | Les 2 Rives ©

Un texte de Maxime Prévost-Durand et de Jean-Philippe Morin

Anthony Beauvillier a fait la pluie et le beau temps avec les Gaulois de Saint-Hyacinthe en 2012-2013. Quant à François Beauchemin, c’est son fils Samuel qui évolue présentement avec l’équipe maskoutaine. Les deux Sorelois ont pris le temps, le 27 avril dernier, de signer des autographes lors du championnat national des clubs M18 qui se déroulait la semaine dernière, à Saint-Hyacinthe. Notre journaliste les a rencontrés.

Lors de sa seule saison avec les Gaulois, Anthony Beauvillier a récolté 64 points, dont 39 buts, en 41 matchs. Dix ans plus tard, ses souvenirs sont encore bien présents.

« Dans le Midget AAA, j’ai forgé des amitiés. Il y a des gars qui sont ici ce soir justement, comme Anthony Beauregard, Jean-Christophe Beaudin et Guillaume Brisebois. Mon année Midget AAA est restée gravée dans ma mémoire. Je dis toujours que ç’a été mes plus belles années de hockey. D’avoir la chance d’aller à l’école avec les mêmes gars avec qui tu joues au hockey, puis de vivre ça pendant toute l’année, c’est vraiment cool », a-t-il commenté.

« On avait vraiment une belle équipe. Quand on reparle de ces souvenirs-là entre amis avec les gars qui ont joué cette année-là, on se dit que c’est un peu décevant qu’on n’aille pas remporté les grands honneurs à la fin avec l’équipe qu’on avait. Mais ça a été une saison positive avec des amis que je vois encore aujourd’hui », a-t-il poursuivi. Il vante d’ailleurs ses entraîneurs de l’époque, Martin Cadorette et Jean-François Jodoin, pour le joueur et l’homme qu’il est devenu.

Être transigé des Islanders de New York aux Canucks de Vancouver cette saison lui a permis de retrouver son bon ami Guillaume Brisebois, avec qui il a évolué avec les Gaulois. « Il m’a vraiment aidé dans ma transition là-bas. D’avoir quelqu’un sur qui m’appuyer… Quand tu arrives dans une nouvelle équipe et que tu ne connais personne, qu’il soit là pour répondre à mes questions et à mes insécurités, c’était vraiment le fun. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans lui », lance-t-il.

Ce nouveau départ avec les Canucks lui a d’ailleurs été bénéfique. « Vancouver a été un match parfait pour moi. En arrivant là-bas, ils m’ont donné des opportunités que je n’avais pas nécessairement avec les Islanders, comme de jouer sur le premier avantage numérique et d’avoir des minutes de premier trio. Ça a été facile de m’adapter avec les joueurs avec qui je jouais, deux joueurs vedettes dans la ligue. C’est un groupe un peu plus jeune et plus timide, mais je suis content d’avoir un rôle un peu plus de grand frère maintenant. »

Un père fier

Si son numéro a été retiré plus tôt cette année par les Riverains du Collège Charles-Lemoyne, François Beauchemin vit surtout l’expérience du M18 AAA à travers son garçon Samuel, qui est une pièce importante des Gaulois.

« C’est beaucoup plus stressant être parent qu’être joueur. […] Il a eu une très bonne saison comparativement à l’an dernier. Il a grandi beaucoup, il a pris beaucoup de confiance. Côté offensif, il s’est amélioré, puis côté défensif, les entraîneurs lui ont montré de bonnes choses. Il a eu une belle progression », note le résident de Saint-Robert.

François Beauchemin s’est aussi remémoré de bons souvenirs. Il était présent, au Colisée Cardin en 1990, lorsque les Riverains du Richelieu ont gagné la Coupe Air Canada avec Hugues Laliberté, René Corbet et Michaël Bazinet comme vedettes. « Je le disais à René tantôt, il ne s’en souvenait pas, mais il m’avait donné son bâton après le match et je l’ai encore. J’avais 10 ans à ce moment. »

Une ou deux fois par semaine, l’ex-défenseur des Ducks d’Anaheim sautait sur la glace avec les Gaulois pour donner un coup de main aux entraîneurs et jaser avec les jeunes en leur donnant des conseils sur certains jeux et certaines choses à améliorer.

« J’étais surtout là comme coach buddy, ce n’était rien de sérieux. Avec le fait que mon fils joue, je leur ai offert mes services pour embarquer sur la glace, surtout pour parler avec les défenseurs. C’était le fun de rester impliqué dans une équipe et de donner des conseils. Ce n’est pas vraiment quelque chose qui m’intéresse de coacher, malgré que j’aime ça. Pour le moment, j’ai un autre garçon de 11 ans qui joue au hockey aussi et je trouve ça le fun d’avoir la chance de pouvoir les voir jouer. Quand tu t’impliques dans le coaching, tu perds beaucoup de temps pour voir tes enfants, donc j’aime mieux rester comme ça. Aider c’est correct, mais je ne voudrais pas le faire à temps plein », conclut-il.

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