Depuis le mois de mars, Émilie Laurin est entrée en poste en tant que directrice générale chez la Maison Riviera, après avoir œuvré pendant plus de 15 ans dans les produits laitiers. Occupant ses nouvelles fonctions depuis peu, elle dévoile vouloir d’abord créer une vision commune avec ses collègues de travail en se mobilisant vers un but commun. Ultimement, la directrice générale aimerait créer une responsabilisation et un sentiment d’appartenance chez les employés pour la réalisation de leurs objectifs d’entreprise.
Mme Laurin confie avoir « carte blanche » de la part d’Alsace Lait en ce qui concerne l’évolution de l’organisation. Rappelons qu’en 2021, l’entreprise Laiterie Chalifoux et sa marque Maison Riviera avaient été vendues à la Coopérative française Alsace Lait. Elle succède donc à Frédéric Madon qui n’est plus actif au sein des deux entreprises, Alsace Lait et Maison Riviera.
« Pour l’instant, l’objectif, c’est vraiment de se focusser sur la mise en route d’une culture d’entreprise où on va travailler sur l’humain et sur la culture d’innovation pérenne », soutient-elle, en insistant sur le fait qu’elle désire rassembler tout le monde autour de la même vision.
Soulignons que malgré le changement de direction, l’entreprise conserve ses travailleurs, son usine sur le boulevard Fiset et son siège social à Varennes.
Expansion et créativité
Les marchés visés par l’entreprise diffèrent en fonction des produits. Le lait a une portée plus régionale. Mme Laurin ne croit pas aller se battre contre des multinationales avec ce produit. Cependant, les ambitions sont plus hautes au niveau des produits véganes, du parmesan ou du yogourt. Mme Laurin affirme que la Maison Riviera se situe sur le plan national avec ces derniers.
Selon la directrice générale, il faut donc prendre conscience des opportunités de croissance et s’orienter sur celles qui fonctionnent avec la vision choisie.
« Ma force a été d’innover dans le domaine agroalimentaire. J’ai occupé des postes de haut niveau comme vice-présidente innovation chez Agropur et chez Nature’s Touch. Donc, j’ai évidemment un penchant et un amour pour les nouveaux produits. Riviera innove depuis 100 ans et plus, on le sait! Donc, pour moi, c’est une belle continuation pour poursuivre cette passion-là », déclare Mme Laurin.
Besoin de main-d’œuvre
La Maison Riviera manque de personnel comme beaucoup d’entreprises. Mme Laurin croit que les conditions de travail et le sentiment d’appartenance des employés sauront en intéresser plusieurs.
« C’est une page d’histoire qu’on veut continuer à écrire. […] On a besoin de gens qui vont venir nous aider à produire nos produits de qualité. On a beaucoup de gens qui sont ici depuis longtemps, mais on a effectivement besoin de renfort dans l’usine », conclut Émilie Laurin.