Organisé par un sous-comité de l’Arbre de Joie, soit les bénévoles Jacques Dupuis, Marie-Claude Raymond et Tara Delorme, le projet vise à sensibiliser les jeunes à développer de bons comportements d’entraide à l’égard des autres. Tout au long de l’année scolaire, à l’École Laplume, les élèves ont eu l’occasion de faire valoir leurs bonnes actions sociales. Les 36 élèves sélectionnés ont eu droit à un souper au Cabaret Les Années folles et à un voyage en autobus pour aller au spectacle du Cirque du Soleil à Montréal.

Les jeunes ont pu participer à l’événement de deux façons possibles. D’une part, les professeurs remettaient des plumes aux élèves qui réalisaient de belles actions. Les gestes posés devaient mettre de l’avant les trois valeurs de l’école : respect, persévérance et effort. La plume donnait accès au tirage pour gagner une place au spectacle. Il y avait un gagnant par classe. Ce sont 14 élèves ont été pigés de la sorte.

D’autre part, il y avait le choix par les pairs, c’est-à-dire que les élèves et le personnel de l’école s’entendaient collectivement en sélectionnant d’autres élèves qui s’étaient démarqués par leurs comportements positifs. Ainsi, 22 autres élèves ont été choisis, ce qui a élevé le total des jeunes à 36 participants.

Tara Delorme donne en exemple quelques actions récompensées : aider un autre jeune en difficulté, faire du ménage dans la cour d’école ou dénoncer des comportements malsains en lien avec l’intimidation.

« Il y a déjà des enfants qui le font d’emblée, mais si je peux aller éveiller d’autres élèves […], ça va être un ou deux pour cent de plus qui va aider à la société », soutient la bénévole.

La réalisation du projet a été possible grâce aux dons du député de Richelieu Jean-Bernard Émond, de Finkl Steel – Sorel Forge, de la Caisse Desjardins Pierre-De Saurel, de Proxim pharmacie affiliée Braconnier et Cournoyer ainsi que de Pierre-Hugues Braconnier.

Un retour possible

Dans les prochains jours, les organisateurs réaliseront un bilan pour confirmer si le projet reviendra pour une autre année. Cependant, Mme Delorme révèle que les commentaires des membres du personnel et des participants sont déjà très positifs. D’ailleurs, les éducatrices spécialisées de l’école ont souligné la beauté de l’effort collectif des jeunes pour réussir à gagner des plumes.

« C’est sûr que quand tu as un nanane à la fin, ça motive plus que quand il n’y a rien », plaisante Mme Delorme, en précisant que cela n’enlève rien au projet qui est très prometteur.

Tara Delorme concède qu’il y aurait certainement des améliorations à apporter au projet. Par exemple, les organisateurs pourraient mieux structurer les critères de sélection qui déterminent les jeunes récompensés. Elle croit également qu’il pourrait être pertinent de cibler le volet intimidation à travers les bonnes actions sociales. « C’est le gros problème dans les écoles », affirme-t-elle.

Si le projet revient, il visiterait différentes écoles de la région afin d’aller chercher le plus de jeunes possible. D’ailleurs, en visitant le milieu scolaire, Mme Delorme est heureuse que le projet puisse rejoindre des jeunes de plusieurs classes sociales.