Relevant de la Direction générale, ce nouveau Bureau sera plus à même d’accompagner les différents services de la Ville dans l’accomplissement de nombreux projets, dont la mise en œuvre de la politique de l’arbre.
Le maire de la Ville, Patrick Péloquin, se réjouit de la création de ce nouveau Bureau qui aura une capacité d’action et d’influence élargie. « On a pu le constater lors des consultations du plan stratégique de la Ville, l’environnement et le développement durable font partie des préoccupations citoyennes. La mise en place de cette division qui pourra intervenir non seulement dans les dossiers d’urbanisme, mais dans tous les projets des différents services, permettra d’améliorer la coordination de nos actions environnementales », mentionne-t-il.
« Ça va nous permettre de pousser notre réflexion environnementale encore plus loin, ajoute-t-il. Ça met de l’avant notre désir de faire de l’environnement un point d’intérêt majeur dans l’organisation municipale. »
Le Bureau de l’environnement sera composé d’un chef de division et d’un conseiller en environnement. C’est Jean-Martin Proulx, actuellement chef de projet – environnement et génie, qui occupera les fonctions de chef de division. Son ancien poste sera aboli au terme du processus de transition. Le poste de conseiller en environnement fait présentement l’objet d’un affichage.
Sa priorité sera d’accélérer la mise en œuvre de la politique de l’arbre, notamment ce qui touche la réglementation, les projets municipaux, les communications et la promotion de la plantation d’arbres sur les terrains privés.
Huitième demande pour réduire la vitesse sur le boulevard Fiset
Le conseil municipal a de nouveau demandé au ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) de prolonger la zone de 50 km/h vers l’est sur le boulevard Fiset – entre le boulevard Poliquin et la municipalité de Saint-Robert. Soulignons que cette route est sous la juridiction du MTMD.
C’est la huitième fois depuis 2007 que Sorel-Tracy fait cette demande au ministère. Entre 2017 et 2021, ce sont 13 accidents qui sont survenus sur cette section du boulevard. Selon le conseil, la diminution de la vitesse augmenterait la sécurité de tous les usagers.
Cette demande survient après que deux accidents soient survenus en mai dernier sur le boulevard Fiset. Le lundi 15 mai, au lendemain d’un face-à-face près de l’intersection de la rue Delphis, Monique Pelletier Lavallée, 82 ans, et Thérèse Raymond, 92 ans, ont succombé à leurs blessures. Puis, le mardi 23 mai, un camion lourd qui circulait sur le boulevard Fiset a percuté une voiture qui sortait d’une entrée de cour, près de la rue Sinaï. Lors de l’impact, l’occupante de la voiture, une femme de 30 ans, a été éjectée de sa voiture par une fenêtre latérale. Par chance, elle n’a subi que des blessures mineures.
Au début du mois de juin, à la lumière des statistiques d’accidents survenus entre 2017 et 2021 sur le boulevard Fiset, le MTMD avait indiqué à notre journaliste que le taux et l’indice de gravité des accidents étaient inférieurs à la moyenne pour des sites comparables.
Projet Dyschronie au parc Regard-sur-le-Fleuve
Le conseil municipal a autorisé l’installation d’équipements sonores au parc Regard-sur-le-Fleuve pour le projet Dyschronie d’Audiotopie Coop, du 16 au 29 juillet.
Il s’agit d’un projet écologique d’installation sonore inspiré par des sons naturels de la MRC de Pierre-De Saurel, mais également leur détérioration graduelle. Réalisé en collaboration avec le Biophare, Dyschronie est un projet qui met de l’avant l’art comme outil de sensibilisation. Les sons seront émis par des haut-parleurs qui seront installés dans les arbres.
Depuis 2009, les artistes Étienne Legast et Léa Boudreau ainsi que l’équipe d’Audiotopie conçoivent des œuvres immersives à travers des installations in situ. Avec le son, ils créent des récits, thématiques et ambiances pour un lieu donné. Leurs projets engagent l’auditoire dans une réappropriation sensible du territoire par la diffusion de créations sonores dans l’espace public.
Mise à jour de la réfection du stade René-St-Germain
Lors de la période de questions, le citoyen et ancien candidat au poste de conseiller dans le quartier Des Patriotes à l’élection partielle du 20 novembre 2022, Denis Courville, a longuement questionné le conseil municipal concernant « l’analyse sur la faisabilité du réaménagement du stade René-St-Germain ».
Rappelons que le Programme triennal d’immobilisations (PTI) 2022-2023-2024 prévoyait une cure de jouvence en 2023 au stade grâce à un investissement de 510 000 $. L’année suivante, le projet avait toutefois disparu du PTI. Selon la Ville, le montant de 510 000 $ n’était plus suffisant.
Le Service des Loisirs avait donc lancé une analyse de concept et de coûts pour la réfection majeure non seulement du stade, mais aussi de la piscine Robidoux tout juste à côté.
Ainsi, le 19 juin, à l’hôtel de ville, Denis Courville s’est insurgé quant à la longueur du processus et a demandé au conseil municipal quand le rapport de l’analyse sera disponible.
Rejoint par le journal, le directeur du Service des communications de la Ville de Sorel-Tracy, Dominic Brassard, a révélé que la Ville est en attente du rapport de la firme d’architectes-paysagistes qui lui permettra de mieux orienter les travaux de réfection du stade René-St-Germain et du parc Sous-les-pins dans son ensemble.
« Il devrait être reçu et présenté au conseil municipal au retour des vacances estivales. Cela dit, nous avons en main l’estimation budgétaire préliminaire du projet, ce qui nous permet ainsi d’entamer la préparation du programme triennal d’immobilisations, un outil de planification utilisé par les villes pour prévoir les investissements », précise-t-il.
