13 juillet 2023 - 11:42
Les cols bleus marchent dans les rues du centre-ville de Sorel-Tracy
Par : Jean-Philippe Morin

Les cols bleus étaient nombreux à faire du bruit au quai Catherine-Legardeur, le 12 juillet. Photo Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives ©

La présidente du Conseil central de la Montérégie-CSN, Annette Herbeuval, est entourée des représentants du Syndicat des employés municipaux-CSN, Martin Gingras et Israël Éthier. Photo Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives ©

La Ville de Sorel-Tracy avait enlevé les collants en début de semaine sur l’hôtel de ville, mais ils sont réapparus le 12 juillet. Photo Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives ©

Les cols bleus étaient nombreux à faire du bruit au quai Catherine-Legardeur, le 12 juillet. Photo Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives ©

Près d’une centaine de cols bleus en grève se sont rassemblés au quai Catherine-Legardeur le mercredi 12 juillet, en début de soirée. Ils ont par la suite déambulé en faisant du bruit dans les rues du centre-ville, entre deux jours de négociations.

Ils se sont ensuite rendus devant l’hôtel de ville. Le lendemain, de nouveaux autocollants y étaient apposés, indiquant « EN GRÈVE » un peu partout sur les portes.

Un rapprochement

Rappelons qu’une séance de négociation de trois jours a lieu les 11, 13 et 14 juillet. Selon le président du Syndicat des employés municipaux-CSN rencontré sur place, Martin Gingras, la séance du 11 juillet s’est bien déroulée et les deux parties se sont entendues sur les clauses normatives.

« Il reste le côté monétaire. Il suffit de mettre un peu d’eau dans notre vin et qu’eux mettent un peu de vin, et on devrait s’entendre, a-t-il imagé. Il y a un optimisme, mais le dernier mot, ce sont les membres qui l’ont. »

« On veut régler, mais pas à n’importe quel prix, a renchéri la présidente du Conseil central de la Montérégie-CSN, Annette Herbeuval. Le taux directeur a encore augmenté, mais pas les salaires. On espère que la partie patronale rehaussera son offre. »

Les cols bleus organisent aujourd’hui, le 13 juillet et jusqu’en fin d’après-midi, un lave-auto dans la cour du Centre d’action bénévole (CAB) du Bas-Richelieu. Tous les profits sont remis à l’organisme.

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