À l’emploi de la Ville de Sorel-Tracy depuis six ans, M. Proulx est heureux de maintenant pouvoir aborder les différents dossiers environnementaux avec un Bureau et son équipe distincte. « Il y a de grands enjeux en environnement et nous avons de grands objectifs à atteindre », lance-t-il d’emblée.

Il croit donc que sa création devenait inévitable. « On devait se donner les moyens d’atteindre notre objectif. […] La Ville pourra dorénavant être plus efficace afin de répondre aux besoins environnementaux dans les différents secteurs », affirme Jean-Martin Proulx.

D’ailleurs, selon lui, une des grandes forces de cette nouvelle entité municipale est qu’elle relève directement de la direction générale. « Ça nous donnera une meilleure capacité d’agir », croit l’employé municipal.

Politique de l’arbre

Un des principaux dossiers sur la table est la mise en œuvre de la politique de l’arbre, notamment la création de sa réglementation qui se fait toujours attendre plus d’un an après sa création. « On veut accélérer le processus. […] Mais quand on rentre dans le réglementaire, c’est assez complexe. […] On fera la mise à jour de tous les arbres sur la propriété municipale pour être bien sûr de pouvoir tous les gérer », confie Jean-Martin Proulx.

Concernant les développements domiciliaires qui se multiplient sur le territoire de la Ville, Jean-Martin Proulx souligne le défi de protéger la canopée tout en favorisant la création de nouvelles portes afin de répondre à la pénurie de logements.

À ce sujet, le conseil municipal a récemment refusé un projet domiciliaire de 129 portes, le Refuge des Patriotes, soulevant plusieurs questionnements, dont ceux du promoteur Benoit Legault.

« Pour les développements domiciliaires, toutes les municipalités du Québec sont confrontées aux enjeux qui y sont reliés. Il y a des aspects légaux et financiers à étudier. […] On doit travailler avec les promoteurs toujours avec la volonté de protéger l’environnement. […] Les projets ne sont pas tous refusés, mais on doit respecter notre plan de développement », explique le chef de division du Bureau de l’environnement.

Rappelons que ledit projet avait été refusé parce qu’il n’était pas situé dans une zone prioritaire de développement. Il était situé dans le secteur des rues du Campagnard, des Sources, de la Savane et le chemin des Patriotes.

Jean-Martin Proulx n’est pas encore en mesure d’identifier un moment précis pour la mise en place de règlements à propos de la politique de l’arbre. « Ça va se faire par morceau, informe-t-il. On va y aller par priorité. »

Dans les prochains mois, Jean-Martin Proulx et le nouveau conseiller en environnement accompagneront chaque service de la Ville pour améliorer leur capacité d’action en matière d’environnement.