Christian Lacourse a bon espoir lorsqu’il regarde les efforts mis par l’organisation pour éviter les bris de service, tant au niveau des enseignants que des transporteurs ou des services de garde.
« Nous travaillons avec les ressources dont nous disposons et notre capacité à recruter. Notre objectif est d’assurer le meilleur service au plus grand nombre d’élèves. On regarde le portrait global pour attribuer les ressources et maximiser l’impact », relate M. Lacourse.
Comme la séance d’affectation des postes n’est pas terminée, le directeur croit qu’il est tôt pour brosser un portrait juste et clair des postes vacants. Parmi les efforts faits pour les combler, il cite plusieurs vagues d’appels avec les listes de rappel, la sollicitation des professionnels dans le milieu de l’éducation et des techniciens en éducation spécialisé ainsi que la sollicitation des milieux scolaires, tels que les cégeps et les universités pour interpeller des finissants.
Des mentors, souvent des enseignants à la retraite, ont été embauchés pour aider à qualifier les enseignants qui ne le seraient pas. Un programme a été mis de l’avant par le gouvernement provincial pour permettre aux gens non légalement qualifiés d’étudier en même temps qu’ils travaillent. Une personne qui aurait un baccalauréat en chimie, mais pas son brevet d’enseignement pourrait l’obtenir de cette façon.
« Ce qu’on nous dit, c’est que l’image de Sorel-Tracy est similaire partout à travers la province. […] Quand on regarde les pourcentages, on n’est pas moins bon ni meilleur que les autres centres de services scolaires. On déploie tous les efforts nécessaires », souligne le directeur général.
Et l’orthopédagogie?
Le CSS maintient le cap sur sa décision de restructurer le service d’orthopédagogie pour libérer des travailleurs qualifiés qui iront enseigner. « On a l’obligation d’assurer la qualité du service au plus grand nombre. On s’assure de donner le service de base au niveau de l’orthopédagogie. Maintenant, ce qui est intéressant, c’est que des sommes d’argent sont encore disponibles et les équipes-écoles pourront travailler de façon créative à essayer de pallier d’une façon différente au fait que les ressources ont été attribuées d’une autre manière », précise Chrisitan Lacourse.
Travailler pour la réussite
Le nouveau plan d’engagement vers la réussite (PEVR), qui regroupe les objectifs du CSS pour les quatre prochaines années, devrait être approuvé sous peu par le ministère de l’Éducation. Également, au fil de la dernière année, un sondage de perception a été réalisé, entre autres, auprès des élèves, des enseignants, des employés et des parents.
« Il a permis de cibler certains éléments propres au Centre de services scolaire de Sorel-Tracy pour être capable de personnaliser l’offre de service », explique M. Lacourse.
Parmi les événements marquants et les nouveautés à venir, il y aura l’inauguration officielle de l’École de Yamaska qui a été agrandie. Les travaux de réfection de la façade de l’École secondaire Bernard-Gariépy se poursuivent, tout comme le travail de réorganisation des services dans les deux écoles secondaires, qui aurait comme effet de retrouver des élèves de tous les niveaux dans les deux écoles. Finalement, après avoir eu le projet pilote d’une aide de classe à l’École Laplume pour supporter des enseignants avec des tâches administratives, le projet sera élargi aux Écoles Martel et Au Petit Bois.