Lors de la période de questions, Claire Bolduc s’est présentée au lutrin, bombardant les élus de questions à ce sujet.
« Est-ce que vous vous êtes consultés, les conseillers, vous monsieur le maire et toute l’équipe, à savoir quels impacts ça aurait sur les commerçants et sur les clients? Ça a un impact majeur au niveau de la clientèle et sur les commerçants, qui sont fâchés parce qu’on n’a pas de stationnements au centre-ville », a-t-elle lancé.
Le maire, Patrick Péloquin, a rappelé que 500 places de stationnement sont disponibles au centre-ville. « Que ce soit à la place Charles-De Montmagny, au Collège Sacré-Cœur, dans la cour arrière du Marine Cabaret, tout du long de la rue de la Reine […] », a-t-il répondu, précisant que tous les commençants peuvent soumettre une telle demande de location à la Ville.
« On veut défaire la loi et enlever à la Banque le stationnement. Point à la ligne! […] C’est un stationnement public qu’on veut que vous remettiez dans les mains du public, des commerçants et de leur clientèle », a récidivé Claire Bolduc.
Selon Patrick Péloquin, la demande de l’institution financière était « raisonnable ». Il a d’ailleurs souligné que les employés de la Banque Nationale sont aussi des consommateurs des commerces du centre-ville. « Ça fait partie de la stratégie d’attractivité du centre-ville. On veut qu’il y ait des bureaux au centre-ville pour que des travailleurs fréquentent les commerces », a-t-il expliqué.
Après l’intervention de cette commerçante, deux autres citoyens se sont aussi indignés de la situation.
Rappelons que cette entente est d’une durée de 15 ans avec une option de renouvellement de cinq années supplémentaires. Le coût de location est de 340 $ par année et par case de stationnement. Les 20 espaces peuvent seulement être utilisés par les employés de la Banque Nationale du lundi au vendredi, de 8 h à 18 h. Le processus de négociation entre la Ville et l’institution financière avait commencé en 2019, avant le début des travaux du nouvel immeuble.
Officialisation de la convention collective des cols bleus
En juillet, les membres du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Sorel-Tracy-CSN et la partie patronale ont paraphé une nouvelle convention collective qui octroie aux cols bleus une hausse salariale de 13 % jusqu’en 2026.
Lors de la dernière séance, les élus ont accepté le projet de la nouvelle convention collective qui est effective du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2026.
« On est bien heureux que la convention puisse se signer. Toujours dans le respect des valeurs que nous avions établies, soit avec les villes comparables, avec l’équité interne et avec la capacité de payer de la Ville. On estime que c’est une convention juste et bonne. On espère qu’elle sera pérenne », a mentionné Patrick Péloquin.
Octroi de contrat pour les travaux au parc Pelletier
Comme le journal Les 2 Rives l’avait révélé en juin dernier, le parc Pelletier aura droit à une cure de jouvence cet automne, notamment au niveau des équipements du volleyball de plage. Lors de la séance, le conseil a octroyé la réalisation des travaux d’aménagement et d’amélioration des infrastructures à Construction 2000cc pour la somme de 328 629,25 $.
En juin, le directeur du Service des communications de la Ville de Sorel-Tracy, Dominic Brassard, avait informé que le préau situé près du terrain de baseball sera rénové, tandis qu’un nouveau préau et un entrepôt s’ajouteront près des terrains de volleyball. La douche extérieure du parc sera aussi réaménagée. Puis, un système de son sera installé et des travaux d’électricité seront effectués.
Maison rouge : la Ville veut vos idées
En fin de séance, Patrick Péloquin a invité les citoyens à offrir des idées pour le futur de la maison rouge située au 207, rue du Prince. Rappelons que ce bâtiment patrimonial bâti en 1846 a été victime d’un incendie suspect le 21 juillet dernier. La Sûreté du Québec a confirmé que la cause était possiblement humaine.
« C’est une maison très ancienne avec des fondations très vulnérables. […] Pour réhabiliter la maison, on parle d’un montant d’environ 2 M$. […] Comme on ne sait pas trop quoi faire avec la maison rouge, on en est rendu à lancer un appel à quiconque aurait un projet pour cette maison », a-t-il partagé.
Le projet ne doit pas impliquer de démolir la maison, qui est inhabitable. « Avez-vous une idée? On est prêts à vous entendre », conclut M. Péloquin.