Le 24 août, Simon Ménard et sa conjointe, Corina Bastiani, ont accueilli plusieurs curieux pour présenter les nouveaux locaux de Photo Repensée. Les visiteurs ont pu saisir l’importance de l’expansion de l’entreprise qui a ajouté une division d’impression sur divers objets, notamment des tasses, des aimants, des porte-clés et des tapis de souris. L’entreprise livre d’ailleurs partout au Québec.
Dans les nouveaux locaux, on trouve les bureaux de plusieurs départements, dont la coordination, le service client, le graphisme, la retouche d’images, la gestion de bases de données et le service d’expédition. L’entreprise conserve son studio de photographie professionnelle sur la rue Charlotte.
Aujourd’hui, l’entreprise compte sur une vingtaine de photographes répartis dans les régions de la Capitale nationale et de la métropole et embauche une soixantaine d’employés.
Fier du chemin parcouru depuis la fondation de son entreprise, Simon Ménard est fébrile quant à l’éventail de possibilités qui s’offre maintenant à lui. « La saison s’annonce foisonnante! Ça représente une grosse période de travail de septembre à janvier. Et, avec nos nouvelles installations, on peut prévoir de l’emploi régulier réparti sur 12 mois. », confie-t-il.
Lors de la rentrée scolaire 2023, Photo Repensée a le mandat de photographier un peu plus de 60 000 élèves répartis dans la province sur un territoire qui s’étend de Lacolle à Kamouraska.
Un service humain
Photographe depuis le début des années 2000 à Sorel-Tracy, Simon Ménard n’était pas prédestiné à saisir le portrait de milliers de jeunes élèves à travers la province. À l’époque, il photographiait surtout des industries et dédiait son temps à des expositions.
C’est en 2009 que sa carrière a pris une tournure inattendue lorsqu’une école primaire de la région lui a demandé à quatre reprises de photographier les élèves pour la rentrée. Alors qu’il avait humblement refusé les premières invitations, la quatrième demande de l’établissement avait été la bonne.
« La photo d’école n’était pas vraiment dans mes intérêts. […] On dirait que les étoiles se sont alignées et j’ai fini par dire oui. Mais je voulais le faire à ma manière. J’ai opté pour la simplicité, une fenêtre avec un réflecteur. Je voulais mettre les élèves à l’aise et les inciter à prendre des positions qui leur correspondaient. Ç’a beaucoup plu aux parents », relate-t-il.
Lors de son premier contrat, M. Ménard a pris six jours à photographier tous les élèves de l’école. « Habituellement, ça prend un avant-midi, admet-il en rigolant. Je ne comptais pas mon temps ni l’argent. J’avais beaucoup de plaisir avec les enfants. Quand j’ai vu le succès que j’avais, j’ai compris que j’amenais quelque chose de nouveau. »
Le mot s’est passé. Quatorze ans plus tard, l’entreprise de Simon Ménard dessert plus de 180 écoles et environ 24 centres de services scolaires au Québec. Photo Repensée est reconnue pour sa touche unique et son humanisme. « Je ne suis pas le premier à faire quelque chose du genre, mais peut-être l’un des rares à avoir trouvé le moyen de multiplier cette recette et de la transmettre à d’autres photographes », conclut Simon Ménard avec fierté.
