19 septembre 2023 - 10:03
Bernard Drainville vient souligner l’agrandissement de l’École Yamaska
Par: Stéphane Fortier

Comme le veut la tradition, on a procédé à la coupure du ruban pour souligner la concrétisation de l’agrandissement de l’école primaire Yamaska. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

Le 15 septembre dernier, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville est venu payer une petite visite à l’école primaire de Yamaska qui soulignait, à cette occasion, la concrétisation de son agrandissement avec faste.

Cet agrandissement a été réalisé au coût de 14,8 M$, dont plus de 13,2 M$ qui provenaient de Québec et 623 705 $ de la Municipalité de Yamaska. Cette inauguration était attendue depuis fort longtemps, tant par les représentants du Centre de services scolaire (CSS) de Sorel-Tracy, de l’école en tant que tel, que par les personnalités politiques locales. Depuis 2011, voire même avant, il était question d’accueillir les élèves du pavillon Saint-Gabriel de l’École intégrée d’Yamaska, et ce, pour des raisons de sécurité, mais il fallait, pour ce faire, procéder d’abord à l’agrandissement du pavillon Notre-Dame (maintenant l’École Yamaska). On a laissé un élève de 6e année, Xavier Faucher, faire la présentation du ministre de l’Éducation.

« Vous avez une école magnifique et vous aurez du plaisir à apprendre dans votre école, a d’abord lancé le ministre de l’Éducation. On a de grands défis à relever au Québec. Des écoles doivent être retapées, d’autres doivent être construites, mais même si on met beaucoup d’argent cette année (22 G$), on n’arrive pas à combler le retard. Parole de Bernard, je vais continuer à me battre pour avoir de belles écoles, comme la vôtre, qui contribueront à la réussite des élèves », a mentionné Bernard Drainville.

Située sur la rue Principale à Yamaska, l’école comprend, entre autres, une toute nouvelle bibliothèque, un gymnase double, un local pour le service de garde, une salle de musique, un local pour les cours d’anglais langue seconde, un autre local pour la maternelle 4 ans, deux classes de maternelle ordinaire et six classes du primaire. À terme, l’École Yamaska aura une capacité d’accueil de 216 élèves, répartis de la maternelle à la 6e année. Elle accueille également des élèves du Programme Passe-Partout. L’école avait été construite en 1954.

La traditionnelle coupure de ruban a suivi les nombreux discours des dignitaires présents soit ceux du député de Richelieu Jean-Bernard Émond, de la directrice de l’école Annie Marcotte, de la mairesse de Yamaska Diane De Tonnancourt, et de celle qui était directrice de l’école Yamaska au cours des dernières et qui a travaillé à la concrétisation du projet, Geneviève Dontigny. Le directeur général du CSS de Sorel-Tracy, Christian Lacourse, était également sur place.

Questionné sur le fait que des orthopédagogues soient appelés à devenir des titulaires de classes dans les écoles du CSS de Sorel-Tracy, le ministre a indiqué que ce n’était pas l’idéal. « Ce n’est pas souhaitable, mais il fait être créatif quand on manque de personnel enseignant. C’est un moindre mal, mais, je le répète, ce n’est évidemment pas l’idéal. À l’heure actuelle, je manque de tout. Ce qu’on souhaite, c’est qu’on ait des enseignants qualifiés et orthopédagogues en quantité suffisante », soutient Bernard Drainville. Ce dernier croit que, plus que jamais, il faut valoriser l’éducation, la profession d’enseignant et parler de ce qui se fait de beau dans les écoles, comme on le fait aujourd’hui à Yamaska.

Manifestation

Des manifestants issus du Syndicat des enseignants du Bas-Richelieu (FSE CSQ), des employés de soutien (CSN) et des professionnels affiliés à la CSQ ont accueilli le ministre de l’Éducation devant l’école, ce matin-là.

« Nous voulions rappeler au ministre que nous sommes en négociation pour obtenir de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, comme par exemple, obtenir une meilleure répartition des élèves dans les classes, car c’est vraiment le nerf de la guerre. Vous savez, la pénurie d’enseignants de s’améliorera pas si les conditions elles, ne s’améliorent pas », indique Lisette Trépanier, présidente du Syndicat des enseignants du Bas-Richelieu.

« Je suis conscient qu’il est difficile de travailler dans une école. Il y a de multiples besoins et les ressources sont limitées. Est-ce que 22 G$ c’est assez pour le milieu de l’éducation? Bien sûr que non. Je suis aussi conscient qu’il faut continuer à aider les enseignants et ma mission, c’est d’améliorer les conditions du personnel », a répondu Bernard Drainville.

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