D’entrée de jeu, il convient d’abord de savoir en quoi consiste l’aéromodélisme. L’aéromodélisme regroupe toutes les disciplines qui ont pour but de faire voler un aéromodèle, véritable machine volante en réduction. Cet aéromodèle pourra prendre la forme d’un avion, d’un planeur ou d’un hélicoptère.

Ainsi, le Club Escadron du Richelieu est composé d’une trentaine de membres passionnés d’aviation. Ils font voler autant de modèles d’avions que des hélicoptères ou… des drones. « Avant, le club ne comptait que des propriétaires d’avions, mais au fil du temps, s’est ajouté des hélicoptères et des drones, nous dit Robert Thibert, président du Club Escadron Richelieu. En général, les clubs d’aéromodélisme sont fermés aux drones, mais nous, nous les acceptons et ils ont même leur coin sur le terrain que nous occupons », poursuit M. Thibert.

Réputé

Le Club Escadron du Richelieu est reconnu partout. La piste, sur le terrain qu’ils ont aménagé et qu’ils entretiennent religieusement sur le chemin Champagne à Sorel-Tracy, est si belle qu’on retrouve des usagers provenant d’aussi loin que Montréal, Trois-Rivières et Kingston en Ontario.

Mais comment devient-on aéromodéliste? « Les aéromodélistes sont des gens qui, à la base, aiment l’aviation et comme devenir un vrai pilote est moins accessible, ils optent pour l’aviation, mais en miniature », de répondre M. Thibert.

Et les modèles? De plus en plus, les avions et les hélicoptères sont propulsés à l’aide d’une batterie, mais pour l’instant, c’est 50/50. Et chaque propriétaire d’un hélicoptère possède aussi un avion. C’est le cas de Daniel Migneault. « Diriger un hélicoptère miniature est beaucoup plus difficile. Un vrai pilote d’hélicoptère trouve ardu de diriger un engin miniature comme celui-là », nous dit Daniel Migneault qui possède également un modèle d’avion.

Ouvert à tous

Le Club Escadron de Richelieu est loin d’être un groupe privé. « Toutes les personnes intéressées à devenir membre, ou tout simplement voir évoluer nos aéronefs peuvent venir visiter les installations en tout temps quand la barrière est ouverte et que des membres sont présents », indique Robert Thibert, qui ajoute que tout nouveau membre peut recevoir toute l’aide nécessaire pour s’initier au pilotage ou à la construction d’un modèle d’avion.

« De moins en moins de gens fabriquent leur propre avion et préfèrent se rendre dans une boutique de hobby, mais il y en a encore. Moi, j’aime encore plus travailler sur mon avion que de voler en tant que tel », précise le président.

Ça coûte cher l’aéromodélisme? « Plusieurs pensent que cela est dispendieux, mais pour 500 $ à 600 $, on peut s’équiper et faire une saison complète. Ensuite, je vous garantis que l’on attrape la piqure », confie Robert Thibert. Être membre du club ne coûte que 80 $ et il compte parmi les clubs du genre le plus accessible.

Au-delà du plaisir de faire voler des avions, le Club Escadron Richelieu est un groupe où l’on se plaît à socialiser. « Je pense qu’en fin de compte, on jase plus qu’on vole et on se fait beaucoup d’amis », révèle M. Thibert.

Soupe d’automne

Le 14 octobre prochain, de 9 h à 16 h, le Club Escadron Richelieu tiendra son activité « Soupe d’automne » où tous les membres et le public sont invités. Une soupe communautaire, légumes-poulet, sera cuisinée par Mario Martin, cuisinier du Casino de Montréal. Le coût d’entrée n’est que de 5 $ pour les non-membres.

Le terrain du Club Escadron Richelieu est situé sur le chemin Champagne près des Promenades de Sorel (450, boulevard Poliquin Sorel-Tracy), entrée sur le terrain à côté de la tour de télécommunication.

Pour en savoir plus, on se rend sur le site https://www.maac.ca/fr/clubs_details.php?club_id=490.