« Les hebdomadaires locaux et régionaux devront trouver une autre façon, parfois bien plus onéreuse, pour rejoindre leurs lecteurs. En plus de fragiliser la situation économique de ces médias, cette décision complexifie la diffusion de l’information locale et régionale, venant ainsi miner le droit du public d’avoir accès à une information locale et régionale de qualité », souligne Audrey Folliot, vice-présidente de la FPJQ-Montérégie, via communiqué.
La fin définitive du Publisac est une autre mauvaise nouvelle qui s’abat sur le journalisme au Québec, poursuit Michaël Nguyen, président sortant de la FPJQ. « Cela laissera en plan des gens, surtout en région, qui souvent s’informent sur ce qui se passe dans leur coin de pays par l’intermédiaire des journaux locaux distribués avec le Publisac. Les gouvernements doivent agir, plus tôt que tard, s’ils souhaitent une société qui fait des choix informés », indique-t-il.