De fait, c’est une somme de 271 000 $ qui avait été accordée par le biais du Fonds d’aide pour les transformateurs laitiers, de Soutien économique Canada et de Financement agricole Canada. « Nous avons investi dans notre virage numérique et avons amélioré nos opérations sur la production. Cela nous permet d’être plus efficaces. Nous avons également intégré un logiciel qui nous est fort utile dans la comptabilité, les achats et l’assurance qualité », explique Camille Salvas, qui se veut la relève à la présidence de l’entreprise.
Au cours de sa visite, Marie-Claude Bibeau a eu l’opportunité de visiter les installations de l’usine de Saint-Robert et a eu droit à une présentation du profil et de l’historique de l’usine par le président de la Fromagerie, Jean-Pierre Salvas.
« La visite de la ministre nous confirme que nous sommes sur la bonne voie, lance M. Salvas avec enthousiasme. Nous gardons le cap. J’aime parler de la mission de la compagnie et, avec les nouveaux arrivants de plus en plus nombreux au Canada, l’entreprise ne peut que connaître une belle croissance. »
Ce que M. Salvas veut dire, c’est que la fromagerie continuera à poursuivre sa mission de développer et fabriquer des produits laitiers à l’intention des communautés ethniques venues s’établir en Amérique du Nord et, en particulier, au Québec et au Canada.
Ainsi, l’entreprise vient de développer de nouveaux produits pour la communauté juive. Elle brillait déjà avec des produits qui ne cessent de ravir les communautés grecques et libanaises, notamment.
Toujours un faible pour l’agriculture
Marie-Claude Bibeau était ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire au gouvernement fédéral avant d’être nommée au Revenu. En fait, elle a occupé ces fonctions pendant plus de quatre ans.
« Comme ancienne ministre de l’Agriculture, mon cœur est encore avec les producteurs et encore plus avec les producteurs laitiers, un secteur où la gestion de l’offre a été une priorité », d’indiquer Mme Bibeau.
« Je suis très fière de voir ce qu’ils ont fait de l’aide financière. Cette entreprise a une mission unique en produisant des fromages particuliers au goût des différentes communautés culturelles », de poursuivre la ministre.
Celle-ci a été impressionnée par le dynamisme de l’équipe et s’est réjouie de constater la croissance de l’entreprise au fil des années. Elle n’est plus à l’Agriculture aujourd’hui, mais elle souhaite que les producteurs, plus que jamais, prenne le virage durable.
Comme ministre du Revenu national, elle voulait en profiter pour s’adresser aux personnes vulnérables qui ne produisent pas de rapports d’impôt. « Ils ne sont pas dans le système et, à cause de cela, ne peuvent bénéficier de plusieurs avantages fiscaux auxquels ils ont droit », de rappeler Mme Bibeau avant de quitter Saint-Robert.