Les Éperviers terminent donc la saison au sixième et dernier rang avec une fiche 14 victoires, 14 défaites, 3 défaites en prolongation et 5 défaites en tirs de barrage pour un total de 36 points, un de moins que St-Georges qui a terminé la saison avec 37 points.
Lors de la dernière fin de semaine, les Éperviers ont prolongé leur série de victoires à quatre. En effet, le 15 mars, les Sorelois ont vaincu les 3L de Rivière-du-Loup par la marque de 4-1 au Colisée Cardin. André Bouvet-Morissette, Olivier Hinse, Émile Villiard et Charles Tremblay dans un filet désert ont été les compteurs des Éperviers.
Le lendemain, les Éperviers visitaient les Marquis de Jonquière qu’ils ont défait au compte de 5-2. Le capitaine André Bouvet-Morissette a mené la charge des Éperviers avec deux buts. Danick Malouin, Marc-Antoine Gagnon et Gabryel Paquin-Boudreau ont aussi fait bouger les cordages pour les Éperviers.
Bilan
L’entraîneur-chef des Éperviers, Christian Deschênes, aime mieux terminer la saison avec quatre belles victoires et terminer dernier que de s’être faufilé devant St-Georges avec du jeu Cahin-Caha et décousu. « Il y a eu une période dans le milieu de la saison où nous n’allions nulle part, nous manquions d’unité. Tous les joueurs voulaient jouer au sauveur et n’étaient pas tous sur la même page en matière de stratégie », mentionne d’abord Christian Deschênes.
« Vrai que nous avons compté 50 buts de moins que les premières équipes du classement, mais en même temps, notre identité, comme équipe, est une formation axée sur la défensive. Les huit défaites en temps supplémentaire nous ont fait mal alors que Laval a perdu une seule fois en temps supplémentaire », rappelle le coach. Vrai aussi que, avec ces huit points de plus, les Éperviers auraient été côte à côte avec Thetford au deuxième rang.
Christian Deschênes comptait également sur l’apport de réservistes, lesquels, en fin de compte, ont joué moins de matchs que prévu. « On avait pourtant un accord avec eux. Cela nous a joué des tours. Vous savez, il n’y a rien de mieux que de compter uniquement sur des joueurs réguliers », affirme-t-il.
Une autre saison
Bien qu’il soit cliché de dire que les séries éliminatoires se veulent une autre saison, que l’on remet les conteurs à l’heure, il n’en reste pas moins que les Pétroliers de Laval représentent un grand défi à relever pour les Éperviers.
« Notre préparation en vue des séries a débuté il y a trois semaines. Nous avons pu retrouver notre identité au cours des dernières parties et les résultats ont été là. Il faut juste tous pousser dans la même direction. Les joueurs sont fiers. S’ils ont été ébranlés en milieu de saison, ils profitent d’un bien meilleur état d’esprit maintenant », croit Christian Deschênes.
Mais vaincre Laval est une grosse commande, admet-il. « La pression est de leur côté. Ils doivent gagner. Tout le monde croit qu’on va se faire sortir et eux, ils se disent qu’ils n’ont pas le choix d’aller jusqu’au bout », affirme l’entraîneur-chef, qui croit que les éliminatoires seront serrées cette année.
Ce quart de finale 3 de 5 débute à Laval le vendredi 22 mars et se poursuit le lendemain, 23 mars, au Colisée Cardin à 19 h 30. Les autres séries mettent aux prises Thetford contre St-Georges et Jonquière contre Rivière-du-Loup.
