Durant cinq jours, ces jeunes femmes de quatrième secondaire ont perfectionné leurs aptitudes au volleyball auprès d’une équipe cubaine composée de joueuses âgées de 16 et 17 ans.
Un autobus transportait les Polypus d’un hôtel où elles séjournaient à Varadero vers Matanzas. « Là-bas, il y avait une école de sports où on s’entraînait tous les matins du lundi au jeudi, de 10 h à 12 h. Les entraînements étaient dirigés par les entraîneurs cubains. De notre côté, on aidait et on supervisait. Il y avait des échauffements, des entraînements techniques et physiques ainsi que des matchs », indique Martin Paul, l’entraîneur des Soreloises qui a organisé le voyage.
Ces séances de pratique représentent plus ou moins un mois d’entraînement habituel pour l’équipe cadette, selon M. Paul. « En temps normal, à Sorel, on pratique trois heures par semaine. À Cuba, on a fait 12 heures en quatre jours. Donc le volume de pratique était beaucoup plus élevé, ce qui est bon pour les filles », fait savoir l’entraîneur des Polypus.
Les Polypus ont même joué un match amical contre une formation de La Havane. « C’était bien pour eux d’affronter une équipe hors pays. En plus, l’équipe de Matanzas avec qui on s’était entraîné toute la semaine, était présente et nous encourageait. L’ambiance était vraiment le fun », raconte l’entraîneur.
Expérience culturelle
Selon Martin Paul, les jeunes femmes reviennent au Québec avec des souvenirs plein la tête, mais surtout avec une expérience culturelle et sportive qui ne s’achète pas en magasin.
« Elles reviennent avec un bagage plus complet que seulement une expérience sportive, dénote l’entraîneur d’expérience. Niveau volleyball, c’était super, mais ce séjour leur a aussi permis d’apprendre une autre culture. Elles ont même appris à communiquer en espagnol et en anglais. C’est vraiment ce qui retient l’attention. »
Aussi, la délégation soreloise a profité de son passage sur l’île des Caraïbes pour visiter une école primaire et pour réaliser quelques activités. « Elles ont aussi passé un après-midi complet à la plage avec les Cubaines », indique Martin Paul, précisant que ce fut une belle occasion pour elles de fraterniser.