Les Montréalais ont commencé le match sur les chapeaux de roue, mettant beaucoup de pression sur les Rebelles. Leurs efforts ont finalement porté fruit lorsque Esteban Cinq-Mars a battu le gardien sorelois, Justin Roux, d’un savant tir sous la mitaine.
Après ce but, André-Laurendeau a continué d’exercer beaucoup de pression sur la troupe d’Éric Messier. Justin Roux a dû multiplier les arrêts pour garder son équipe dans la rencontre.
Les visiteurs ont écopé de deux pénalités, durant les 10 premières minutes de jeu, ouvrant la porte aux Sorelois. Ces derniers n’ont pas réussi à s’inscrire à la marque, mais ils étaient parvenus à renverser la vapeur. Toutefois, une pénalité en zone offensive de Mathis Desgagnés a lancé le Boomerang en avantage numérique. Ces derniers ont sauté sur l’occasion pour marquer leur deuxième but du match.
Quelques minutes plus tard, les Rebelles ont réduit la marque, lorsque Léo St-Michel s’est élancé seul devant le gardien adverse, le déjouant d’une feinte du revers en désavantage numérique. Ce but a réveillé la foule du Colisée Cardin et a enlevé une tonne de pression sur les épaules des locaux qui peinaient à contrôler le jeu.
Le Cégep de Sorel-Tracy a commencé le deuxième vingt en lion, multipliant les chances de marquer. Ils ont finalement créé l’égalité en fin d’engagement par l’entremise de Charles-Étienne Lamy qui a reçu une belle offrande du Sorelois Ilyah Arseneault-Rolland.
Nez à nez au début du troisième tiers, les Rebelles ont manqué de bonnes chances de prendre les devants, dès les premières minutes de jeu. Finalement, avec environ sept minutes au match, Eliot Lahaie a écopé de cinq minutes de punition pour avoir donné du genou. Après avoir bourdonné de longues secondes dans la zone des locaux, le Boomerang a inscrit un troisième but avec un lancer anodin qui a dévié devant la cage de Justin Roux.
Les locaux ont tenté de créer l’égalité jusqu’à la dernière seconde, mais c’était trop peu trop tard. Le Boomerang du Cégep André-Laurendeau s’est sauvé avec une victoire de 3-2 et avec le titre de champions des séries éliminatoires du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).
L’émotion était palpable dans le camp de Rebelles. Une échauffourée a d’ailleurs éclaté lors de la poignée de main. L’entraîneur-chef montréalais, Alexandre Dandenault, a écopé d’une pénalité pour avoir été l’instigateur de l’attroupement.
Un groupe résilient
Malgré la défaite, le responsable du programme hockey du Cégep de Sorel-Tracy, Richard Farley, était fier de son groupe, qui a notamment dû composer sans leur capitaine Hugo Vézina-Fusey et le défenseur Émile Dubois.
« C’est un groupe très résilient, sûrement le plus résilient que j’ai vu depuis le retour des Rebelles en 2009. […] Perdre de gros joueurs comme eux, ce n’est pas évident. Mais d’autres joueurs ont toujours augmenté leur jeu d’un cran. Les Rebelles, c’est un concept d’équipe. C’était beau de les voir toute la saison. C’était un groupe vraiment spécial », affirme-t-il.
Alors que les Rebelles avaient tiré de l’arrière 0-2 lors des séries demi-finale et finale, M. Farley assure que personne ne baissait les bras chez les Rebelles. « On ne pouvait pas réaliser ces exploits, si notre groupe n’était pas solide. On croyait en nos chances dès le début de saison et on n’a jamais abandonné. Les gars peuvent être fiers de leur parcours », conclut-il.
Rappelons que les Rebelles du Cégep de Sorel-Tracy avaient remporté les grands honneurs lors de la campagne 2014-2015.
