Tout a commencé en 1984 avec une halte-garderie pour devenir officiellement un Centre de la petite enfance (CPE) en 1997 à 5 $ par jour avec la nouvelle politique familiale de Pauline Marois. La première installation, La Goélette, est toujours en place sur le boulevard Fiset. Se sont ajoutées les installations Les Mini-Marins (2002) sur la rue des Marguerites à Sorel-Tracy et le Cheval-Marin (2006) à Saint-David. Le bureau coordonnateur a aussi été implanté en 2006, si bien que La Petite Marine accompagne des éducatrices en milieu familial depuis ce temps. Aujourd’hui, on y retrouve 66 employées en tout, sans compter les éducatrices en milieu familial.
« Le plus gros changement a été perçu en 1997 avec les garderies à 5 $ par jour. Avant, on offrait des services à la pièce, donc au besoin et non pas chaque jour. Les tendances étaient différentes », témoigne la directrice adjointe du réseau coordonnateur, Nathalie Poirier, qui travaille au CPE La Petite Marine depuis 35 ans. Elle a débuté comme éducatrice avant de devenir directrice depuis 2006.
Les besoins des enfants étaient également différents, ajoute-t-elle. « Le nombre d’enfants à besoins particuliers est en hausse, mais c’est important de mentionner que les familles vulnérables ont leur place au même titre que toute famille », insiste Mme Poirier.
« Nous avons vu passer des enfants de génération en génération. Nous avons permis à des milliers de familles de Sorel-Tracy de pouvoir aller travailler l’esprit tranquille et ainsi contribuer à la santé économique de la région », ajoute la directrice adjointe en installation, Laurence Godin.
Pour ses 40 ans, et dans le cadre de la Semaine québécoise des services de garde éducatifs à l’enfance qui a eu lieu du 27 mai au 2 juin, le CPE-BC La Petite Marine a invité ses employées à un rallye et une soirée de reconnaissance au Club de golf Les Patriotes, le 25 mai, afin de les remercier. « Nous avons encore la tête remplie d’idées et de projets pour continuer de servir les familles d’ici et pour continuer à faire briller les yeux des enfants encore bien longtemps », conclut Mme Godin.